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chronobiologie.

Publié le 07/12/2021

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chronobiologie. n.f., étude de l'alternance des rythmes biologiques naturels et individuels
et de l'incidence qu'ils présentent sur la physiologie, l'efficacité médicamenteuse, le
comportement et la psychologie (voir schémas page suivante). La connaissance empirique
des rythmes biologiques est ancienne. De nombreux médecins du XIXe siècle avaient noté la
fréquence régulière des crises d'épilepsie, des crises d'asthme et dans ce dernier cas la plus
grande efficacité curative du laudanum (dérivé opiacé).
Au point de vue végétal, les rythmes d'activité servent de repères à l'homme dans la
nature (le calice du nénuphar s'ouvre à partir de 6 -7 heures, celui de l'onagre se ferme entre
17 et 18 heures), et au scientifique. Linné parlait même d'horloge florale. Ces données sont
génétiques ; des croisements de haricots d'Espagne de rythmes différents ont montré une
descendance qui obéissait aux lois de Mendel. Une fleur coupée s'épanouit ou se ferme à
heures fixes. Il en va de même chez les animaux qui, artificiellement privés de repères
naturels (lumière, obscurité), maintiennent leurs rythmes propres d'activité, de repos,
d'hibernation. Chez l'homme le « calage « horaire est d'ordre inné (il subsiste chez le
spéléologue et dans la maladie d'Alzheimer), acquis (apprentissage) et socioprofessionnel
(heures de travail, de repas, heure civile, vacances sont des synchronisateurs).

Les cycles biologiques.
Parmi les cycles biologiques on distingue : les rythmes rapides inférieurs à 24 heures (au
niveau cellulaire, les activités périodiques sont de l'ordre de la minute, de la seconde, de la
milliseconde, et présentent un cycle autonome de même que chez les animaux : fréquence
respiratoire, cardiaque, neuro-humorale, psychisme) ; les rythmes circadiens (alternance
des jours et des nuits), qui règlent les activités métaboliques des végétaux (photosynthèse
et tropisme), des animaux (chasse, nutrition, repos) et des humains (études
ergonomiques du travail en trois-huit, des décalages horaires) ; les rythmes lunaires,
connus pour influencer les marées, la germination, la reproduction ; les rythmes
saisonniers ; enfin, des rythmes supérieurs à 24 heures, et étrangers aux rythmes lunaires
et saisonniers : les rythmes périodiques (cycles menstruels, maladies chronopériodiques,
psychopathologie).
Les cycles d'activité varient, entre autres, selon trois cycles immuables. Le cycle
physique est de 23 jours, le cycle émotionnel de 28 jours, le cycle intellectuel de 33 jours.
Ces trois courbes sinusoïdales sont issues d'un même point et ne se rencontrent qu'au
bout de 58 ans et 60 jours ( voir schéma page suivante). Aucune corrélation scientifique
avec la durée de vie n'a pu, jusqu'ici, être établie.
Ces phénomènes périodiques peuvent se justifier par la survie de l'espèce (simultanéité
de présence des deux sexes) et une harmonisation sociale d'activité. Ils ont, de plus, une
incidence pharmacologique qui commence à être bien connue, l'efficacité d'un traitement
variant en fonction de l'heure de son administration, ce qui infirme l'axiome de Claude
Bernard : « L'effet des drogues est constant. « Épidémiologiquement, des plages horaires
ont été observées (par exemple, infarctus de 6 heures à 12 heures avec un pic à 9 heures

et un creux à 22 heures). Certains symptômes, comme la migraine, étant apériodiques, on
ne peut obtenir une précision optimale en fonction du temps pour l'administration des
médicaments (caféine, digitaliques, antihistaminiques, antimitotiques, etc.). Une explication
possible de ces variations d'efficience serait la suivante : les voies d'action métabolique des
médicaments seraient ouvertes ou déviées selon l'heure diurne ou nocturne du traitement.
Un dosage hormonal plasmatique, enzymatique et un examen hématologique devraient
être corrélés à l'heure de prélèvement. Urée, acide urique, hormone (cortisol notamment),
glucose (faux diabète de l'après-midi) varient dans l'échelle des 24 heures. De même la
formule sanguine est chronorythmée (les chiffres de référence sont pris à 8 heures du
matin). Un certain nombre de paramètres humains sont bien connus comme étant
chronobiologiques : la mortalité est supérieure en janvier et en février dans l'hémisphère
nord, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires aussi ; cela est dû à une variation
hormonale et non à la variation saisonnière de température.
L'exploitation de ces connaissances pose des problèmes d'ordre socio-économique. Le
respect d'une « horloge biologique individuelle « qui est la somme algébrique de ces
différents rythmes est difficilement compatible dans un service hospitalier avec les horaires
du personnel. Pourtant une étude sur des enfants leucémiques traités par chimiothérapie a
montré des cas de rémission plus nombreux, ainsi qu'un taux de rechutes moindre, chez
les enfants traités le soir.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
chronobiologie - tracés des cycles d'activités, page 1102, volume 2
chronobiologie - variations circadiennes de la synthèse des protéines plasmiques,
page 1102, volume 2
chronobiologie - rythme circadien hormonal, page 1102, volume 2
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
temps - La notion physique - Le temps et la vie

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