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Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes1721-1794Héritier d'une longue lignée de parlementaires, il est le fils de Guillaume de Lamoignon,chancelier de France, et d'Anne-Elisabeth Roujault.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes1721-1794Héritier d'une longue lignée de parlementaires, il est le fils de Guillaume de Lamoignon, chancelier de France, et d'Anne-Elisabeth Roujault. Ce document contient 341 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.   MALESHERBES (CHRÉTIEN GUILLAUME DE LAMOIGNON DE) Magistrat français né et mort à Paris (1721-1794). Il occupa les fonctions de conseiller au Parlement, puis de président de la Cour des aides (1750). Il reçut la direction de la Librairie où il favorisa la publication de l’Encyclopédie, et défendit la liberté de la presse. Contraint de se retirer en 1771, rappelé au service du roi en 1775, écarté à nouveau l’année suivante, il fut en 1787 membre du Conseil du roi et s’employa à restituer aux protestants leur état civil. Au moment de la Révolution, il émigra. En 1792, apprenant que Louis XVI était traduit devant la Convention, il demanda et obtint le dangereux honneur de prendre sa défense. Il avait 72 ans. Onze mois plus tard, arrêté comme suspect, il fut envoyé à l’échafaud avec toute sa famille. Il a écrit un Mémoire pour Louis XVI. (Académie française.) Successivement conseiller au parlement de Paris (1635), maître des requêtes (1644), intendant en Bretagne (1655) et premier président au parlement de Paris (1658), il refusa courageusement de présider la commission extraordinaire chargée de juger Fouquet, avec lequel il était pourtant brouillé, et fut remplacé par le chancelier Séguier. Soucieux d'une justice qui accorderait des garanties à l'accusé, il ébaucha un vaste plan de réforme de la législation et de la procédure (Arrêtés de Lamoignon, 1702). Homme politique français. Fils du chancelier Guillaume de Lamoignon, il entra dans la magistrature, devint conseiller au parlement de Paris (1744), succéda à son père comme premier président de la Cour des aides (1750) et fut, la même année, nommé directeur de la Librairie, poste qu'il conserva jusqu'en 1768. Il montra une grande tolérance et protégea les philosophes et l'Encyclopédie. Il fut appelé au ministère par Louis XVI en 1775, en même temps que Turgot, et se vit confier le département de la Maison du roi (v.), auquel était attachée la police du royaume. Il se retira dès 1776, en même temps que Turgot. Lors de la Révolution, il refusa d'émigrer et se mit au service du roi ; le 13 déc. 1792, il réclama et obtint du président de la Convention le redoutable honneur de défendre Louis XVI dans son procès, en même temps que Tronchet et Desèze. Arrêté comme suspect en déc. 1793, il fut guillotiné en même temps que sa fille et ses petits enfants.

« Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes 1721-1794 Héritier d'une longue lignée de parlementaires, il est le fils de Guillaume de Lamoignon, chancelier de France, et d'Anne-Elisabeth Roujault.

Après des études chez les jésuites à Louis-le-Grand, où il acquiert le goût des belles-lettres, il est nommé conseiller au Parlement en 1744, premier président de la Cour des aides en 1750, et directeur de la Librairie la même année.

Protecteur des philosophes partisan de la liberté de la presse, il joué un rôle dans la publication de l'Encyclopédie et De l'esprit d'Helvétius.

A la Cour des aides, il ne cesse de lutter, pendant vingt ans, contre l'arbitraire royal.

Exilé dans ses terres de Malesherbes en 1771, après la suppression des cours souveraines par Maupeou, il consacre trois ans de solitude à la méditation et aux études, rédige de nombreux mémoires sur la question de la magistrature.

Il prend une part active, après l'avènement de Louis XVI, au rétablissement de l'ancienne magistrature, et retrouve sa place de premier président à la Cour des aides.

A la prière de ses amis Maurepas Turgot, Véri, il accepte d'être secrétaire d'Etat à la maison du roi, en remplacement du comte de Saint-Florentin, en 1775, et quitte la Cour des aides.

Pendant les dix mois que dure son ministère, il prend des initiatives bienfaisantes en faveur des prisonniers d'État et de l'indigence, tente de pratiquer une politique d'économies, s'intéresse avec ardeur a l'octroi de l'état civil aux protestants.

Dégoûté du pouvoir, il se met à voyager, se passionne pour la botanique, se penche dans de nombreux écrits, sur la condition des protestants et celle des juifs.

Membre du Conseil du roi, de 1787 à 1788, il obtient l'état civil pour les protestants.

Tout en approuvant les premiers actes de la Révolution, il reste fidèle au principe monarchique et dénonce les violences.

Après un séjour en Suisse en 1791, il assume la défense de Louis XVI, devant la Convention, avec Tronchet et de Sèze.

Il paie de sa tête, en 1794, l'appui qu'il a donné à la cause royale.. »

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