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Cherchez les raisons qui ont fait dire à Napoléon 1er : « Si Corneille vivait encore, j'en aurais fait mon premier ministre. »

Publié le 09/12/2021

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Cherchez les raisons qui ont fait dire à Napoléon 1er : « Si Corneille vivait encore, j'en aurais fait mon premier ministre. » Introduction : Le bonhomme Corneille était, semble-t-il, plus propre à remplir les fonctions d'un marguillier que celles d'un premier ministre. Aussi ne faut-il voir dans le mot de Napoléon qu'une boutade par laquelle il a exprimé ses sympathies pour le théâtre de l'auteur du Cid. Ces sympathies étant dictées à l'empereur par les tendances de son propre génie, il en faut chercher l'explication dans un rapprochement entre ce génie et les caractères essentiels du théâtre de Corneille. Les sympathies de Napoléon paraissent avoir été : D'ordre intellectuel, car le théâtre de Corneille offrait à l'esprit éminemment réaliste de l'empereur un aliment solide : 1. par des tableaux d'histoire, et particulièrement d'histoire romaine (Rome primitive dans Horace, établissement de l'empire dans Cinna, etc.) , 2. par des questions l'ordre politique se rapportant à la meilleure forme de gouvernement, à la politique romaine en Orient, etc. D'ordre moral : car, « professeur d'énergie » lui-même, Napoléon retrouvait dans le théâtre de Corneille une école où l'énergie se manifeste sous les formes les plus diverses : par le patriotisme dans Horace, par la foi religieuse dans Polyeucte, etc. D'ordre imaginatif : car le génie de Napoléon, réaliste dans action, aspirait en même temps au grand- par l'imagination rêves d'empire universel, dont Paris eût été le centre) et ces lèves de grandeur trouvaient un aliment dans le théâtre de Corneille : *à cause des situations extraordinaires où le poète aime à placer ses héros et ses héroïnes ; * à cause du goût qu'il manifeste pour « les âmes peu communes ».

« Cherchez les raisons qui ont fait dire à Napoléon 1er : « Si Corneille vivait encore, j'en aurais fait monpremier ministre.

» Introduction : Le bonhomme Corneille était, semble-t-il, plus propre à remplir les fonctions d'un marguillier que celles d'un premier ministre.

Aussi ne faut-il voir dans le mot de Napoléon qu'une boutade par laquelle il a expriméses sympathies pour le théâtre de l'auteur du Cid.

Ces sympathies étant dictées à l'empereur par les tendances deson propre génie, il en faut chercher l'explication dans un rapprochement entre ce génie et les caractères essentielsdu théâtre de Corneille. Les sympathies de Napoléon paraissent avoir été : D'ordre intellectuel, car le théâtre de Corneille offrait à l'esprit éminemment réaliste de l'empereur un aliment solide : 1.

par des tableaux d'histoire, et particulièrement d'histoire romaine (Rome primitive dans Horace, établissement del'empire dans Cinna, etc.) ,2.

par des questions l'ordre politique se rapportant à la meilleure forme de gouvernement, à la politique romaine enOrient, etc. D'ordre moral : car, « professeur d'énergie » lui-même, Napoléon retrouvait dans le théâtre de Corneille une école oùl'énergie se manifeste sous les formes les plus diverses : par le patriotisme dans Horace, par la foi religieuse dansPolyeucte, etc. D'ordre imaginatif : car le génie de Napoléon, réaliste dans action, aspirait en même temps au grand- parl'imagination rêves d'empire universel, dont Paris eût été le centre) et ces lèves de grandeur trouvaient un alimentdans le théâtre de Corneille :*à cause des situations extraordinaires où le poète aime à placer ses héros et ses héroïnes ;* à cause du goût qu'il manifeste pour « les âmes peu communes ». Conclusion : Sous sa forme ironique et brusque, le mot de l'empereur est le plus solide hommage qu'on ait rendu au génie de Corneille, car c'est celui d'un homme qui a donné une forme concrète aux pensées et aux aspirations que lepoète avait dans lame ; c'est ce qui confère à son éloge un poids que n'aurait peut-être pas la parole du plusjudicieux des critiques.. »

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