chene et chien, Queneau
Publié le 19/03/2022
                             
                        
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                                                                                                                            Chêne et Chien,   Queneau
Présentation générale de l’œuvre
Exposé de Sophie, Lisa, Justine 
Titre        :  
Cette   œuvre   de   Queneau   est   intitulée   Chêne   et   Chien .
                                                            
                                                                                
                                                                      Ces   mots   sont   tous
deux   issus   de   la   racine   «   quen   »   présente   dans   le   nom   Queneau.
                                                            
                                                                                
                                                                      Cette   étymologie
renvoie   aux   mots   normands   «   quenet   »   qui   signifie   chien   et   «   quenne   »   qui   signifie
chêne.
                                                            
                                                                                
                                                                      Ce   titre   est   donc   composé   de   deux   noms   reliés   par   la   conjonction   de
coordination «   et   » qui peut marquer soit le choix entre les deux termes «   chêne   » ou
«   chien   » soit leur addition.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Nous   remarquons   aussi   que   Queneau   joue   avec   l’allitération   en   [ ʃ ]   et   la
confusion possible entre les deux paronymes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nous avons l’habitude que le titre ait
une fonction programmatique dans un livre, or là, Queneau fait bien plus puisqu’il
nous présente symboliquement son identité.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il se crée sa propre mythologie, qui, au
premier   abord,   est   comprise   seulement   par   lui-même.
                                                            
                                                                                
                                                                      Ces   deux   noms   désignent
respectivement   un   élément   de   la   faune   et   de   la   flore.
                                                            
                                                                                
                                                                      Nous   notons   que   le   mot
«   chien   » renvoie à un être dominé par son instinct, sans capacité de réflexion, une
bête sale, naïve, mais aussi très fidèle à son maître.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le «   chêne   » lui, nous renvoie à
un symbole de noblesse et de force, un penseur qui s’élève dans le ciel, symbole de
spiritualité.
                                                            
                                                                                
                                                                      Nous   pouvons   dire   que   Queneau   suggère   l’ambivalence   de   son   être
grâce à ce titre.
                                                            
                                                                                
                                                                    D’autre part, à la page 81, il nous explique enfin la signification de
ce   titre   avec   le   vers   «   Chêne   et   Chien   voilà   mes   deux   noms   »   qu’il   nous   présente
comme   étant   une   vérité   qu’il   nous   confesse,   en   même   temps   qu’une   interprétation
symbolique et psychanalytique.
Structure        :    
Chêne  et   Chien   comporte   trois   parties   plus   ou   moins   longues,   nous   verrons
dans   cette   section   leurs   ressemblances   et   leurs   différences.
                                                            
                                                                        
                                                                      Les   deux
premières   parties   n’ont   pas   de   titre   et   sont   de   taille   presque   égale.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   troisième
partie   s’intitule   «   Fête   au   village   »   ;   elle   est   beaucoup   plus   courte   que   les
précédentes, car elle contient seulement cinq pages.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les 3 parties associent vers et
verset.
                                                            
                                                                                
                                                                    Chacune connaît des modulations dans les rimes, et la métrique.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le livre débute par une  préface  allographe d’Yvon Belaval.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce texte qui suit la page
de couverture permet de présenter l’ouvrage tout en le recommandant aux lecteurs.
On remarque un  sous-titre  page 27 sous le titre de l’œuvre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il y est inscrit «   roman
en vers   », nous verrons plus tard à quoi cela correspond.
A partir de  la page  29, on reconnaît  un seuil, constitué  d’une citation de  Boileau   :
«Quand   je   fais   des   vers,   je   songe   toujours   à   dire   ce   qui   ne   s’est   point   encore   dit   en
notre   langue.
                                                            
                                                                                
                                                                      C’est   ce   que   j’ai   principalement   affecté   dans   une   nouvelle   épître…   J’y
conte tout ce que j’ai fait depuis que je suis au monde.
                                                            
                                                                                
                                                                    J’y rapporte mes défauts, mon
âge, mes inclinaisons, mes mœurs.
                                                            
                                                                                
                                                                    J’y dis de quel père et de quelle mère je suis né   ».
                                                            
                                                                                
                                                                     
Cette   citation   correspond   à   un   art   poétique   qui   rappelle   la   formation   d’une
autobiographie   :   « J’y conte tout ce que j’ai fait depuis que je suis au monde.
                                                            
                                                                                
                                                                      »
On   peut   donc   supposer   que   malgré   le   différend   qui   les   sépare,   Queneau   lui   rend
hommage.
                                                            
                                                                                
                                                                    (Sachant que Boileau est un  fervent partisan du classicisme, il respecte
les   codes   et   lois   de   la   versification   dictée   par   Malherbe   et   réprime   la   modernité.
Queneau   lui,   s’il   prône   le   travail   et   les   consignes,   privilégie   la   fantaisie   dans   les
écritures   poétiques   ce   qui   le   projette   dans   la   modernité   avec   son   mouvement
l’OuLiPo, fondée en 1950).
                                                            
                                                                                
                                                                    1.
                                                                                                                    »
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