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Charles Bouchard1837-1915Bouchard incarne vraiment la pathologie générale française à la fin du XIXe siècle.

Publié le 22/05/2020

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« Charles Bouchard 1837-1915 Bouchard incarne vraiment la pathologie générale française à la fin du XIXe siècle.

Il pensait qu'une maladie n'a pas d'intérêt si l'on n'en connaît pas les causes ; dans toute son œ uvre domine cette préoccupation, non tant de la symptomatologie ou de la lésion, que de l'étiologie et du mécanisme. Charles Bouchard naquit le 6 septembre 1837 dans une petite ville de la Haute-Marne, à Montier-en-Der où son père était professeur du collège.

Sa famille était de Saône-et-Loire et assez modeste.

Il fut conduit à faire sa médecine par la perspective surtout d'un cycle d'études où toutes les sciences devaient être tour à tour abordées.

Elève à Lyon de Benoît Teissier et de J.

Rollet, il fut surtout à Paris le collaborateur fidèle et, au moins pendant de longues années, assidu de J.-M.

Charcot avec qui il étudia les scléroses de la moelle, les dégénérescences secondaires du faisceau pyramidal, leur rôle dans la contracture des hémiplégiques, et l'hémorragie cérébrale dont il crut reconnaître l'origine dans de petits anévrismes miliaires.

Mais, dès le début de sa carrière, il fut séduit par les affections microbiennes : il étudia la vaccine, démontra la parenté de l'herpès circiné avec la trichophytie, la contagion de la tuberculose granulique qu'il rejeta tout d'abord.

Médecin de l'Hôpital de la Charité, agrégé, puis professeur, il prit en 1879 possession de la chaire de pathologie générale à la Faculté de Paris qu'avaient illustrée Broussais, Andral et Emile Chauffard. Pour bien saisir son œ uvre, il la faut diviser en cinq parties : la doctrine, l'infection, l'intoxication digestive, l'auto-intoxication, les maladies de la nutrition. La doctrine d'abord.

Alors que Broussais, en sapant tous les systèmes, même le sien, avait affranchi la médecine, alors qu'Andral avait penché vers l'humorisme, et que Chauffard s'était rapproché de l'école de Montpellier, Bouchard fut à la fois, dès la première heure, un organicien formel, un vitaliste à la manière de Claude Bernard et un humoriste aussi.

Il proclame qu'il n'existe pas de fonction sans modification de l'organe qui fonctionne et pas de troubles sans altération de cette fonction ou de cet organe. Il pense en outre que les maladies dépendent de quatre facteurs : l'infection, les réactions nerveuses, les troubles de nutrition et les réactions cellulaires autonomes.

Il fit beaucoup dans le domaine bactériologique. Il avait déjà donné ses preuves en s'inoculant lui-même le trichophyton de l'herpès circiné et en étudiant la prophylaxie des maladies vénériennes : il adopta spontanément, avec enthousiasme, les idées de Pasteur.

C'était l'époque où Bergmann retirait une sepsine de la levure de bière putréfiée, où Selmi découvrait dans les tissus du cadavre des alcaloıdes qu'il appelait ptom aïnes et où Arm and Gautier caractérisait les leucomaïnes ; où, parallèlement, symétriquement, peut-on dire, Pasteur démontrait la toxicité de l'extrait filtré du choléra des poules.

C'est à cette époque que Bouchard, avec Charrin, étudie les sécrétions du pyocyanique et la pyocyanine.. »

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