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Charles BAUDELAIRE: Le Spleen de Paris (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« « Spleen », mot d'origine anglaise, connaît une grande vogue au XIXe siècle pour désigner une mélancolie vaguesans cause exprimable, un ennui de vivre inhérent à la vie elle-même.Ce recueil, publié de façon posthume en 1869, a longtemps été un projet flou : Poèmes nocturnes, La Lueur et laFumée, Le Promeneur solitaire ou Le Rôdeur parisien, tous ces autres titres possibles témoignent de son unitéd'inspiration. Le poète, « étranger » au monde et à lui-même, décrit dans de délicats petits tableaux la solitude et la misère sansrecours dans la ville immense, tout en rêvant à d'impossibles ailleurs. Allégories et réalités Nouvelles en miniature, contes fantastiques en abrégé à la manière d'Edgar Poe, scènes de rue peintes sur le vif,dialogues allégoriques, quand ce ne sont pas de simples rêveries, les cinquante Petits Poèmes en prose, d'après leur premier titre, sont autant de fragments de la « vie moderne », de reflets de la « fréquentation des villes énormes »,d'éclats du miroir qui, dans les romans, renvoient la réalité : ce sont tout simplement des Fenêtres (selon le titre du poème XXXV) où « vit la vie, rêve la vie, souffre la vie ».

Le Fou et la Vénus (VII) montre un bouffon triste, au milieu de la nature qui jouit d'elle-même, de n'être pas aimé et qui aime la Beauté, accoudé au pied d'une Vénus enmarbre.

A la terrasse d'un café qui vient d'ouvrir, un homme s'irrite de constater que sa maîtresse est loin d'éprouvercomme lui de la compassion pour « les yeux des pauvres » (titre du poème XXXVI) fixés sur eux.

Mademoiselle Bistouri (poème XLVII, ainsi titré) est attirée par les médecins jusqu'à désirer être séduite par un chirurgien qui aurait « un peu de sang sur son tablier ».

Le poète conclut : « La vie fourmille de monstres innocents.

» Un ouvrage sans queue ni tête « C'est du croisement des innombrables rapports » d'une ville moderne avec elle-même « que naît l'idéal obsédant »du poème en prose.

A une réalité nouvelle, il faut une forme neuve apte à en saisir le détail : toute la question estde savoir si Baudelaire a réussi à créer une véritable prose poétique.

Sous le décousu apparent où « tout est à lafois tête et queue » s'entrecroisent, d'un poème à l'autre, d'innombrables rapports et se tissent des réseaux, jusqu'àproduire cette atmosphère unique entre toutes, lourde et étrange, qui est déjà celle des Fleurs du mal.

Mais plus que d'aspirations exotiques et de femmes ensorcelantes, il s'agit surtout ici des pauvres, des saltimbanques, desveuves, des vieilles, des enfants misérables, qui hantent le recueil, rebuts méprisés de la société, comme le poèteen marge d'un monde qu'il hait et qui le repousse.. »

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