Chaplin

« \HDLN0000100031 \BOLD0003200283 \LINK0033600343PE_0193T Chaplin, vagabond nostalgique Dès 1914, le personnage du vagabond apparaît dans les films de Charlie Chaplin.

Dans "Le Policeman", Chaplin incarne un policier chargé de faire respecter l’ordre dans un quartier dominé par les voyous.

"L’Emigrant" est un vagabond arrivant à New York. Lorsqu’il triomphe dans les années vingt, Charles Chaplin fait déjà partie des artistes les plus célèbres et les mieux payés de sa profession.

Les producteurs lui accordent en conséquence une liberté relative. Dans ses premiers films, il joue déjà le rôle du miséreux, posté avec malice derrière les beaux messieurs et les parvenus.

Les intellectuels voient dans certains de ses films, notamment "Une vie de chien", une dénonciation du système capitaliste.

A partir de 1914, il campe un vagabond à la démarche chaloupée, élégant comme un dandy suranné et déclassé. Chaplin, de son propre aveu, explique le personnage dans ces termes: "Ce costume me permet de faire passer l’image d’un homme ordinaire, comme vous et moi, oui, moi aussi.

Le chapeau melon, bien que trop petit, marque la recherche d’une certaine dignité, et la moustache, d’une forme de coquetterie.

Le manteau étriqué, la canne et tout son comportement disent qu’il se voudrait galant, à l’aise partout dans ce monde, et sûr de lui en toute circonstance.

Il tente vaillamment d’aller à la rencontre des gens, de les bluffer, et il le sait.

Il le sait si bien qu’il en rit lui-même et s’apitoie un peu sur son sort.

" De par ses fonctions, à l’époque du film muet, la comédie burlesque renvoie à la commedia dell’arte.

La pantomime et les figures empruntées à l’acrobatie permettent de développer, sur un rythme de jeu trépidant, les situations comiques et de multiplier à l’infini les quiproquos.

Le vagabond correspond au personnage d’Arlequin. 1. »