Chang Kai-Chek

« Chang Kai-Chek 1887-1975 Le général Chang Kai-Chek dut sa renom­ mée en Occident en tant que dirigeant de la Chine contre les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale.

Il était le gendre du grand meneur révolutionnaire chinois Sun Y at-sen.

Après sa mort en 1925, il devint le chef du mouvement nationaliste, le Kouo-min-tang.

Chang combattit les communistes pendant vingt ans pour la suprématie de la Chine.

A partir de 1950, lorsque des pays comme la Hollande et la Grande-Bretagne reconnurent le gouvernement communiste de Beijing (Pé­ kin), le régime de Chang, réfugié à Formose, continua à qccuper le siège de la Chine aux Nations unies.

En 1923, Chang fut envoyé à Moscou par Sun Yat-sen en mission d'étude.

Plus tard il fut nommé commandant de l'Académie mili­ taire chinoise à Whaqtpoo, fondée avec l'ai- de soviétique.

Chang sympathisa avec les grands propriétaires terriens conservateurs et les puissants hommes d'affaires et s'éloigna de plus en plus des communistes.

En 1926, pour exécuter une campagne prévue par Sun Yat-sen, Chang quitta Guangzhou (Canton)" et commença à lutter cont\e les "seigneurs de la.

guerre" du nord de la Ch i­ ne.

Il conquit la pro vince de Hou-nan (Hou­ nan), déjà affaiblie par les communiste s de Ci-dessus: Exécution publique dans une rue de Nanjing , le 27 ma i 1927.

Les Chinois nationa­ listes de droite, conduits par Chang Kai-Chek, coupèrent les ponts avec les communistes de Mao Zedong en 1927 et se réfu­ gi~rent dans l'fie de T 'ai -Wan, où ils cré~rent le petit Etat de la Chi­ ne nationaliste .

Page de droite, en haut : Chang Kai-Chek inspecte la garnison de Nanjing le 16janvier 1949.

Ce fut un de ses derniers actes comme di­ rigean t chinois .

Le 21 janvier 1949, il dut passer le pouvoir aux communistes de Mao Zedong.

Chang établit un gouvernement Kouo-min-tang à Formose (T'ai­ Wan).

A droite: Une parade à T'ai -Wan de v ant Chang Kai-Chek .

Mao Zedong.

Nanjing (Nankin) et Shanghai furent également pris-de nouveau avec l'ai­ de communiste.

Chang fit organiser un véri­ table massacre parmi les communistes de Shanghai en avril 1927.

Il établit un gouver­ nement nationlll à Nanjing.

Finalement, ses troupes conquirent Beijing sur le seigneur de la guerre de Mandchourie.

Ce seigneur de la guerre collaborait avec les Japonais.

Pour lui, le Japon "n'était que la maladie de peau de la Chine, tandis que les communistes en étaient la maladie de coeur".

C'est pour­ quoi Chang se dirigea vers le sud, pour atta­ quer la république communiste de Mao à Jiangxi (Kiang si).

Conseillé par des spécia­ listes militaires d'Allemagne nazie, il entoura la république d'un blocus puissant.

Malgré cela, les forces de Mao Zedong réussirent à atteindre en 1935 Zhe nan (Djenan), dans la province Shanxi (Chensi) dans le nord.

Là, ils firent un appel pour former un front na­ tional contre les Japonais.

Chang n'était pas d'accord et donna l'ordre à son armée d'atta­ quer Zhe nan.

Mais son armée, constituée de Mandchous, n'obéit pas.

Chang lui-même fut emprisonné.

Il refusa tout compromis, malgré le danger qu'il courait.

La mort de Chang aurait encore affaibli la Chine.

C'est pourquoi Mao envoya Zhou Enlai (Chou En­ lai) pour assurer Chang de l'appui total des communistes s'il acceptait de conduire leurs forces unies contre le Japon.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Al­ liés reconnurent Chang Kai-Chek comme président de la république chinoise et comme général en chef.

Lorsque l'Amérique prit part à la guerre en 1941 , Chang comprit que l'arrêt de mort du Japon était signé et il se contenta .

de maintenir sa position à Choung­ Ching .

Il était bien décidé à exclure les corn -. »