chambre n.

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chambre n. f. 1. Pièce où l'on dort. Femme, valet de chambre: domestiques attachés au service d'une personne ou
des clients d'un hôtel. Faire sa chambre: la nettoyer, la ranger. Garder la chambre: être contraint par la maladie de
rester chez soi. Faire chambre commune, à part: coucher dans la même pièce, dans des pièces différentes (en
parlant d'un couple). / Fig. et iron. Stratège en chambre: celui qui élabore de grandes théories sans aucune
compétence ni connaissance de la réalité. 2. Musique de chambre: musique qui se joue dans un cadre intime, avec
peu de musiciens. (La forme de musique qu'on désigne aujourd'hui par cette expression remonte au début du XVIIe
s.) V. Encycl. 3. Pièce où l'on se réunit pour délibérer. / Assemblée de personnes qui y délibèrent. V. chambre. 4.
Pièce aménagée pour un usage particulier. Chambre forte, blindée. / Chambre froide: pièce d'un entrepôt maintenue
artificiellement à basse température pour assurer la conservation de matières périssables. / Chambre sourde (ou
chambre absorbante): local dont les parois absorbent le son (grâce à une configuration et à des matériaux spéciaux),
utilisé pour l'étude des phénomènes acoustiques. 5. MAR. Compartiment ou local d'un navire spécialement affecté à
une utilisation précise. Chambre de chauffe, d'embarcation, des cartes, de veille. Encycl. Encyl. - MUS. Musique de
chambre. À l'origine, la musique de chambre s'oppose à la musique religieuse et à la musique de scène. C'est une
musique composée et interprétée pour et, souvent, par des particuliers, princes ou riches amateurs. À partir de la
seconde moitié du XVIIIe s., la distinction s'établit entre musique d'orchestre et musique de chambre, conçue pour
des exécutions privées. La recherche instrumentale et formelle n'est cependant pas moins importante dans la
musique de chambre (en témoignent les quatuors de Beethoven ou de Schönberg) que dans la musique orchestrale,
qui elle-même (avec Mahler, Debussy ou Bartók) rejoint les techniques d'interprétation du concert privé.