Chambre avec vueE.

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Forster Chapitre XV — Désastre intérieur (extrait) Le dimanche qui suivit l'arrivée de Miss Bartlett : une journée splendide comme tant d'autres cet été.

L'automne s'avançait dans le Weald, rompant la verte monotonie estivale, étalant sur les parcs la fleur grise des brumes, teintant de roux les hêtres, d'or les chênes.

Là-haut sur les crêtes, de noirs bataillons de pins, eux-mêmes immuables, observaient le changement.

Sur chacun des deux paysages s'arrondissait le même ciel pur, en chacun d'eux s'élevait le même tintement de cloches. Le jardin de Windy Corner était vide, hormis un livre rouge dormant au soleil sur le gravier de l'allée.

De la maison sortaient des bruits confus de préparatifs féminins aux devoirs du culte. — Les hommes disent qu'ils n'iront pas ! — Ce n'est pas moi qui les en blâmerai. — Minnie demande s'il faut qu'elle y aille. — Dis-lui : pas de stupidités. — Anne ! Marie ! agrafe ma robe dans le dos. — Ma petite Lucia, oserais-je vous emprunter une épingle ? Car Miss Bartlett avait annoncé qu'elle, en tout cas, serait des fidèles. Le soleil s'élevait ; non plus Phaéton sur son char mais Apollon lui-même, dieu compétent, dieux sans zigzag, superbe.

Ses rayons frappaient équitablement ces dames dès qu'elles s'approchaient des fenêtres ; là-bas, à Summer Street, Mr.

Beebe souriant à une lettre de Miss Catharine Alan ; George Emerson cirant les souliers de son père ; enfin, pour compléter ce mémorable catalogue, le livre rouge, ci-dessus mentionné.

Ces dames se meuvent ; ainsi font Mr.

Beebe et George et le mouvement peut engendrer l'ombre ; mais le livre gît immobile, s'offrant à la caresse qui en crispe la couverture et lui fait faire le gros dos. 2 / 2. »