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cardiogramme n.

Publié le 08/12/2021

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cardiogramme n. m. Graphique obtenu par l'enregistrement, au niveau de la paroi thoracique, des variations
systoliques de la pointe ventriculaire ou du volume des cavités cardiaques. V. aussi électrocardiogramme.
cardiographe n. m. Appareil qui fournit des cardiogrammes.
cardiographie n. f. Étude graphique des mouvements cardiaques.
cardiologie n. f. Partie de la médecine qui étudie la physiologie et la pathologie de l'appareil cardio-vasculaire. V.
Encycl. Encycl. Cardiologie. La plus ancienne représentation du coeur qui nous soit parvenue se trouve sur les murs
de la caverne de El Pindal, dans les Asturies: un mammouth, peint il ya 30 000 ans, porte une large tache rouge, en
forme de coeur de carte à jouer, sous l'épaule. Cependant, il fallut attendre le XVIIIe s. pour que les rapports du
coeur avec la circulation du sang et le maintien de la vie soient reconnus avec certitude. Pour les Chinois, il y a 5
000 ans, le coeur n'était, au même titre que la rate ou les reins, qu'un des cinq organes participant aux équilibres de
l'organisme. Les Babyloniens et les Égyptiens le considéraient comme le siège de l'intelligence et du principe des
actes bons et mauvais. Toutefois, les seconds semblent l'avoir un peu mieux perçu. Les Grecs (Hippocrate, et
surtout Aristote) firent des progrès en anatomie, mais ils ne comprirent ni la circulation du sang ni son rôle dans la
nutrition des tissus. La médecine romaine ne dépassa pas les connaissances des Grecs en cardiologie, jusqu'à Galien
(131-201), qui fit une description assez exacte du coeur, des artères et des veines. Il affirmait, cependant, que la
cloison entre les ventricules était perméable, criblée de trous, ce qui permettait à l'air de circuler dans les artères, et
que le pouls était provoqué par une «vertu pulsifique» que le coeur communiquait aux artères. C'est sur ce mélange
de données exactes et fausses que la cardiologie devait se perpétuer jusqu'au XVIIe s., tant dans les pays islamiques
qu'en Italie, à Montpellier qu'à Paris. En 1628, l'Anglais William Harvey décrivit, le premier, la circulation sanguine
(De motu cordis et sanguinis). Mais sa découverte, qui ruinait les théories de Galien, fut longtemps combattue avant
d'être admise par tous à la fin du XVIIIe s. Entre-temps, en 1669, un autre Anglais, Lower, avait écrit le premier
livre moderne de cardiologie clinique, et tenté la première transfusion sanguine. La méthode anatomo-clinique, mère
de la médecine moderne, se développa dans la première moitié du XIXe s., grâce aux Anglais surtout (Heberden,
His, Adams), puis gagna tous les pays; successivement furent étudiées les accélérations, puis les arythmies, les
douleurs, etc. Au début du XXe s., Lewis et Herrick découvrirent l'activité électrique du coeur et enregistrèrent les
premiers «électrocardiogrammes» (1912-1917), qui firent l'objet de travaux approfondis de la part de l'Américain
Pardee (1918-1930), des Français Lenègre et Soulié (entre 1930 et 1970), du Mexicain Chaves et surtout du
Hollandais Einthoven, qui en démontra les mécanismes. Dans la seconde moitié du XXe s., les évolutions techniques
engendrent de nets progrès. L'auscultation, découverte en 1816 par le Français Laennec, sera complétée par la
phonocardiographie (ou auscultation électrique), inventée par Einthoven en 1894, puis par la phonocardiographie
intracardiaque vers 1955. La radiologie, découverte par Röntgen à la fin du XIXe s., sera suivie par l'angiographie.
Le cathétérisme cardiaque (introduction d'une sonde dans les cavités du coeur), tenté en 1924 par Werner
Forssmann, de Berlin, sera généralisé par Cournand à partir de 1941. Le premier massage cardiaque externe est
pratiqué par Schiff, puis par le Suisse Paul Niehans en 1880. Et si le premier choc électrique du coeur fut tenté en
1775, ce n'est qu'en 1947 que Beck réussit à faire repartir le coeur arrêté d'un homme. L'entraînement
électrosystolique du coeur, qui permet de lutter contre les ralentissements extrêmes de celui-ci par un pacemaker
électronique, date de 1955. Si la digitaline, découverte au XVIIIe s., reste une des médications les plus utilisées
dans la lutte contre les affections cardiaques, une meilleure connaissance de la physiologie cellulaire a permis de
proposer des substances majeures, comme les bêta-bloquants ou les économiseurs d'oxygène. Grâce à
l'électronique, les ultrasons complètent désormais, en attendant peut-être de la remplacer, la radiologie, grâce à
l'échocardiographie*. Enfin, les progrès considérables de la chirurgie et de ses techniques connexes (anesthésies,
circulation sanguine extracorporelle, immunologie) ont entraîné le rapide développement de la chirurgie cardiaque. Il
s'agit soit d'interventions sur les valves ou les artères (pontage; plus de 300 000 interventions par an), soit du
remplacement total ou partiel du muscle cardiaque (première transplantation par Christian Barnard en 1967; 2 000
transplantations par an dans le monde à la fin des années 80). L'implantation d'un coeur artificiel (William C. de
Vires, 1982) demeure exceptionnelle et provisoire, permettant, dans certains cas, d'attendre de disposer d'un
greffon compatible, prélevé chez un individu en état de mort cérébrale, pour une transplantation. V. DOSS coeur et
circulation sanguine.

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