Databac

CARACTERISTIQUE D’UN AGROSYSTEME : L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Publié le 16/04/2022

Extrait du document

agriculture

« CARACTERISTIQUE D’UN AGROSYSTEME : L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PRINCIPE / INTRANTS / PARTICULARITES TECHNIQUES : L’agriculture biologique prône le maintien de la biodiversité et de l’écosystème naturel.

Il s’agit donc de conserver les espèces telles qu’elles se trouvent à l’état naturel sans sélection ni modification génétique.

Ainsi, cette agriculture ne repose pas sur l’utilisation de produits chimiques de synthèse ni d’OGM.

Elle favorise la rotation des cultures et le recyclage des matières premières naturelles. Elle favorise le compost en limitant les intrants : En agriculture, on appelle « intrants » les différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité.

Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures. L’agriculture biologique utilise des intrants (doc.3) que les utilisateurs s’empressent de préciser qu’il s’agit de pesticides naturels et non de pesticides de synthèse ; en effet, près de 400 intrants sont autorisés en agriculture biologique.

Certains d’entre eux, dont on ignore la composition, peuvent être toxiques, non seulement pour les hommes, mais aussi pour l’écosystème ; on peut prendre comme exemple les biofertilisants où les contaminations microbiennes sont en terrain favorable, ou bien encore la bouillie bordelaise qui contient du cuivre et qui peut donc s’accumuler dans le sol et nuire à la biodiversité ; Néanmoins, l’agriculture biologique limite ces intrants, et des études montrent que la réduction de ceux-ci augmente la densité des populations de vers de terre (doc.1), et les scientifiques ont démontré que la présence de lombric favorisait la croissance des plantes ; en effet, les vers de terre creusent des galeries dans le sol, ils avalent de la terre et la rejettent sous forme de déjections, ce qui augmente la porosité du sol et cela facilite la croissance des racines et l’infiltration de l’eau (doc.5). L’agriculture biologique remplace aussi les insecticides par des animaux auxiliaires, comme par exemple le trichogramme qui est un insecte dont la larve se nourrit de la larve de pyrale qui est un ravageur important des cultures et notamment du maïs (doc.7). PRODUCTIVITE : Depuis des siècles, les hommes cultivent les sols et élèvent des animaux pour se nourrir ; pour cela, ils transforment des écosystèmes en agrosystèmes.

Au cours du XXIe siècle, en 2050, la population devrait atteindre les 10 milliards de personnes.

Cette croissance va poser un problème : comment nourrir tout le monde ? Ainsi, avec la croissance démographique, il faudrait doubler notre production alimentaire d’ici 2050. Ainsi, le problème se pose en ce qui concerne l’agriculture biologique car elle affiche un rendement plus faible que les autres types d’agricultures, comme par exemple l’agriculture conventionnelle (doc.8) ; par exemple, quand le rendement de production de blé en France par une agriculture conventionnelle est de 7 tonnes, elle est de 3,5 tonnes avec une agriculture biologique, le rendement est donc beaucoup plus faible, et donc cela aura une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles