canonisation n.
Publié le 08/12/2021
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canonisation n. f. Action de canoniser; la cérémonie qui en découle. V. Encycl. Encycl. Canonisation. Dès le IIe s.,
l'Église voua un culte à ses saints. Ceux-ci, inscrits ou non au martyrologe de chaque église, n'étaient pas
«canonisés», et leur accession à la sainteté n'était pas toujours fondée. Au XIIe s., les papes Alexandre III et
Innocent III conférèrent au souverain pontife la responsabilité de la canonisation, que Benoît XIV (1740-1758)
réglementa en grande partie. Le futur saint, après un premier procès au niveau diocésain, est déclaré vénérable par
la congrégation des Rites, à Rome, puis bienheureux, par un bref du pape. Ensuite s'ouvre le véritable procès de
canonisation, au cours duquel, entre autres, le promoteur (l'avocat du diable) fait valoir ses objections. Le pape rend
sa décision et la fait connaître par une bulle, après la célébration de la cérémonie de canonisation, fixée par luimême.
canonisation n. f. Action de canoniser; la cérémonie qui en découle. V. Encycl. Encycl. Canonisation. Dès le IIe s.,
l'Église voua un culte à ses saints. Ceux-ci, inscrits ou non au martyrologe de chaque église, n'étaient pas
«canonisés», et leur accession à la sainteté n'était pas toujours fondée. Au XIIe s., les papes Alexandre III et
Innocent III conférèrent au souverain pontife la responsabilité de la canonisation, que Benoît XIV (1740-1758)
réglementa en grande partie. Le futur saint, après un premier procès au niveau diocésain, est déclaré vénérable par
la congrégation des Rites, à Rome, puis bienheureux, par un bref du pape. Ensuite s'ouvre le véritable procès de
canonisation, au cours duquel, entre autres, le promoteur (l'avocat du diable) fait valoir ses objections. Le pape rend
sa décision et la fait connaître par une bulle, après la célébration de la cérémonie de canonisation, fixée par luimême.
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