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CAMOENS

Publié le 18/05/2020

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« CAMOENS 1524-1580 CAMOËNS est né en 1524, à l'époque la plus glorieuse et la plus brillante de toute l'histoire du Portugal.

Issu d'une famille de gentilshommes sans fortune, il passe sa jeunesse avec les pauvres et les humbles, mais poète, il parvient à avoir ses entrées à la cour, où il s'éprend d'une dame de la reine, peut-être !'Infante Dona Maria.

Son caractère fier et sa vie tumultueuse le rendent vite indésirable, et on l'oblige à s'exiler en Afrique.

Simple soldat, il y combat les Maures vaillam­ ment, en véritable héros; c'est au cours d'un combat devant Ceuta qu'il perdit l'œil droit.

De retour au Portugal, il se prend de querelle avec un écuyer du palais et tue son adversaire; on l'arrête et on l'emprisonne.

C'est pendant sa captivité qu'il lit les livres de l'historien Joâo de Barras (1496-1570) et qu'il pense pour la première fois à écrire les Lusiades.

On le libère, à la condition qu'il s'expatrie.

Camoëns s'embarque en 1553 pour les Indes et y passe dix-sept années de sa vie.

Il tombe amoureux d'une esclave, qu'il chantera dans de très beaux vers devenus clas­ siques.

C'est à cette époque qu'il écrivit la plus grande partie de son poème épique.

Mais rongé de la nostalgie de sa patrie, sans argent, il revient au Portugal, et au cours d'un naufrage, près de la côte de Mozambique, la légende veut qu'il s'accroche à un rocher en attendant du secours, sauvant avec lui son poème qu'il n'a pas lâché même en nageant.

Il arrive à Lisbonne en l 5 72; il jouit du succès qu'obtient son poème, qu'il lit lui-même au roi.

Il meurt en 1580, après la bataille d'Alcacer-Kibir, en Afrique, où les Portugais, vaincus par les Maures, perdirent, avec leur roi, leur indépendance.

Camoëns agonisait quand il reçut la nouvelle du désastre.

Et déjà mourant, il écrit à un ami : Enfin, je finirai ma vie, et tout le monde verra que j'ai tant aimé ma patrie, que je ne me suis pas contenté de venir mourir au Portugal, mais avec lui.

Camoëns fut un aventurier, un soldat, se battant pour sa patrie, voyageant loin d'elle, mais ayant toujours la nostalgie du Portugal lointain.

Tous les sentiments que peut contenir une âme de ce temps, il les posséda; l'amour de la patrie, l'amour de la femme, et le désir - la com­ préhension, plutôt - d'une vie belle et libre, que la Renaissance avait fait naître dans toute l'Europe et que l'ivresse de ses conquêtes, le développement rapide du pays rendaient encore plus violent au Portugal.

BrnN que le sujet des Lusiades soit la découverte de la route maritime de l'Inde, le poème chante toute l'histoire du Portugal.

C'est le poème lyrique de tout un peuple, se ruant, ivre de gloire et de puissance, vers un monde plus grand où il puisse réaliser son ambition, mûrie par l'attrait invincible et continuel de la mer.

Il est intéressant de constater que le héros de Camoëns, Vasco de Gama, le capitaine amiral de la petite flotte qui, la première, doubla le cap de Bonne-Espé­ rance, disparaît pendant presque tout le poème et s'efface devant le sentiment de la nationalité I06 CAMOËNS Gravure xvue siècle.

Cabinet des Estampes, Paris.

P/wto Rigal.. »

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