C¼UR FIDELE
Publié le 06/12/2021
                             
                        
Extrait du document
CŒUR FIDELE
Scénario et réalisation
Directeurs de la photographie
Production
Longueur
Jean EPSTEIN (1923)
Paul GUICHARD,
L. DONNOT
Pathé Consortium Cinéma
2 000 m environ
INTERPRÉTATION
Jean
Marie
Petit-Paul
Le père Hochon
La mère Hochon
L'infirme
La femme du port
L'HISTOIRE
Marie est une enfant trouvée, durement traitée par ses employeurs, le père et la mère Hochon, tenanciers dans un bar du vieux Port de Marseille. Marie aime Jean, un honnête docker, mais on l'oblige à se fiancer à Petit-Paul, un gredin qui a eu maille à partir avec la police. Celui-ci la convie à une fête foraine, puis tente de l'entraîner dans un hôtel borgne. Mais Jean qui les a suivis s'interpose. Une rixe a lieu, au cours de laquelle un policier est
blessé. Petit-Paul s'enfuit, Jean est arrêté. A sa sortie de prison, il retrouve Marie, qui a épousé Petit-Paul et mis au monde un enfant malade. Il s'efforce de lui venir en aide. Les deux hommes s'affrontent à nouveau. Jean est sur le point d'être terrassé, lorsqu'une voisine infirme tire sur le méchant et l'abat. Marie et Jean se retrouvent à la fête foraine, goûtant enfin pleinement leur bonheur.
«
                                                                                                                            CŒUR 	FIDELE 	
Scé na	rio  e t 	réalisation 	Dire	cteur	s de  la 	photogr	aphie 	
Production L o ng	ueur 	
Jean 	EPSTEIN 	(1923 ) 
Paul 	GUICHARD, 	L.
                                                            
                                                                                
                                                                    	DON	NOT 
Pathé Consortium 	Cin éma 	2  000  m env iron 	
INTERPR ÉTATION 	
Jean Marie Petit-Paul Le  pè re 	Hochon 	La  mè	re 	Hocho n 	L'infirme 	...........
                                                            
                                                                                
                                                                    	.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L a 	femme 	du 	po rt 	
Léon 	MATHOT 	Gina 	MANES 	E dmond 	V AN 	DA	ËLE 
C la	ude  BENE DICT 
Mme MAlJFROY 	Mlle  MARICE Ma	deline E RICK SON 	
L'HISTOIRE 	
Ma	rie est  une  e	nfant 	trouvée, 	durement 	traitée 	par 	ses 	emp	loyeurs	,  le  pè	re e t  l a mè	re 	Hocho n, 	ten	a nc	iers dan	s  un  bar 	du 	vieux 	Port 	de 	Mar	seill e.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Marie 	aime 	Jean,  un 	honn	ête 	dock	er,  m ais 	on 	l' o blige  à se 	fiancer 	à Petit	P aul , 	un  gre din  qui  a  eu  m aill e 	à pa rtir 	ave	c 
l a  po lice .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce	lui-ci  l a co nvi e 	à une 	fête f o ra ine , 
pui s te nt e de 	l'entr	aîner 	d ans  un  hô te l 	borgne.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mai s J	ean  qui  l	es a suivis s	'interpo	se.
                                                            
                                                                                
                                                                    	U ne 	rixe 
a 	lieu.
                                                            
                                                                                
                                                                    	a u 	cour s 	de 	laquell	e  un  po	licie r  est  ble
ssé.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Petit-P	aul  s·e nfuit , 	Jean 	est  arr ê	té.
                                                            
                                                                                
                                                                     A 
sa 	sortie 	de 	prison	, il r etrouve 	M a	rie, qui  a 
é	pous	é P etit -P a	ul et mis au 	mond	e  un  enfant 
m al	ade.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il s'e fforce  de  lui 	venir 	en 	aid e.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les 	deux 	homm	es s·affrontent 	à nouve	au .
                                                            
                                                                                
                                                                    	Jean 	est 	sur 	le point 	d"être 	terra	ssé , 	lorsqu·un	e voisine 	infirme 	tire 	sur 	le méch	a nt 	et l'ab	at.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Marie 	et 	Jean 	se 	retrouvent 	à la  fê	te 	foraine	, goûtant 	enfin 	pl ein	eme	nt 	leur 	bonheur.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA 	P ETITE  HISTOIR E 	
Jean 	Epsiein 	éc rit ,  e n 	1924, 	dans  sa 	pré 
se ntati on  du  film  : 	«J'ai 	dû  co	mp	oser  le 
scé nario  en  un  nuit  de  6  heur es  du  soir  à 
8  heure s du  matin..
                                                            
                                                                                
                                                                    	
On 	m'a  r epro ch é  ce 
scénario.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce 	n 'est  qu 'un  mélodram	e.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces/ 	un  mélodrame 	que  j'ai  in	tentionnell em en t fait 
t e	l, e n  m e servant  avec 	la 	plus  fr o id e 	et 	la 	plu s conscie nte 	prém éditati on  d e 	to w es 	les 	ficelles  du mélodrame  populair	e..
                                                            
                                                                        
                                                                    Mai s 	je puis 	dire 	que 	ce 	mélodrame  e t 	te lle111e111 	symbo 	-	liqu e 	que la 	femme  n'aurait  pas beso in  de 
s 'app ele r  Marie; 	la 	femme  pourrait  ne  s 'y 
app ele r 	que la femm	e.
                                                            
                                                                                
                                                                    	P etit-Pau/ 	es t 	la force 
mauvaise de 	l'homme: 	l e  d	ésir  brutal ; humain 
e t  animal , ivr e  e l passionn é comm	e  Di onysos .
                                                            
                                                                                
                                                                    
J ean 	est l'amour 	pur 	e t  n o	ble, la force  moral e 
supérieure  à 	la 	force brut	e, 	d'une  sérénité 	olvmpienne 	...
                                                            
                                                                                
                                                                    Quant  aux 	symbo	les, 	le  film  en 
e st  re	mpli 	...
                                                            
                                                                                
                                                                    C'es t celui  de  mes  films 	que je 	pré fè r	e.
                                                            
                                                                                
                                                                    » 	P ar-delà 	un e tram e assez 	m él	odram atiqu	e.
                                                            
                                                                                
                                                                    	CŒU R FID È	LE 	est une 	œuv	re  p	oétiqu e  et 
intimist	e, caractéristique  des rec herc h	es 	de 	la 	
première 	a1·a11t-garde 	ji·ança ise.
                                                            
                                                                                
                                                                    	dite 	« impr es	sionni ste ».
                                                            
                                                                                
                                                                    	Jean  Epstein  -dont 	c"était 	le  tro	i	sième 	lo ng 	métrage, 	ap rès 	PAS	TEU	R ( 192 2) 	et 	LAU	B ER	GE 	RO	UGE.
                                                            
                                                                                
                                                                     d"après 	Balza c 	( 1 923  )-	y 11111/tipliait 	les 	rec herc h	es forme/les .
                                                            
                                                                                
                                                                    
La 	séque nce de la fête  foraine 	est restée célè br	e: 	plan s rapides  se su ccéda nt 	à une cade n	ce accé
lérée .
                                                            
                                                                                
                                                                    surimpressions.
                                                            
                                                                                
                                                                    	«caméra 	déchaîn	ée>>, 	l'ttes 	pris es  de  balan çoires  en  vol.
                                                            
                                                                                
                                                                     g ros  plan s 
de Fisages.
                                                            
                                                                                
                                                                    	r y thm e quasi 	mu	sical  obtenu  par 	la 	virtu osité 	du 	montage .
                                                            
                                                                                
                                                                    La 	censur e  ex igea 	des 	co upur es.
                                                            
                                                                                
                                                                    jugeant 	certain	es scèn	es 	trop 	«réa
li stes ».
                                                            
                                                                                
                                                                    	L e 	film 	fw 	e n censé  par 	la 	critiqu	e, 	mais 	corn111	e rcialem e	111 	ce 	fw 	un 	échec.
                                                            
                                                                                
                                                                    En 	raison 	des 	protes tati ons  des  sp ec tateur	s.
                                                            
                                                                                
                                                                    il  fut 	~ 	(selo n Pierre  Le	prohon) 	re tir é de  /'affiche 	au 	~ 	bout 	du 	troisième  jour  ct ex clusivité .
                                                            
                                                                                
                                                                    Epste in 	:~ 	dut  se to urn er  qu elqu e te	mps 	vers 	une 	pro-	-' 	du c/ion  de caractère 	plu s «classique » 	ava111 	de 	;:; 	reve nir  à ses  rec herc he s  avantgardi st	es 	a vec 	~ 	L A  G L	ACE 	A TROIS 	FACES 	(1 927) 	et  L A 	~ 	CH U	TE 	DE 	LA  MAI	SON 	USl-IER 	(1928).
                                                            
                                                                                
                                                                    	E @.
                                                                                                                    »
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