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Byron (George Gordon.

Publié le 07/12/2021

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Byron (George Gordon. lord), 1788-1824, né à Londres, poète anglais. Affligé d'un pied
bot, il fut éduqué par une mère possessive et instable (son père était mort alors qu'il avait
3 ans). En 1798, il hérita du titre et des biens de son grand-oncle et devint lord Byron. La
famille quitta alors l'Écosse pour le domaine de Newstead Abbey, en Angleterre. En 1801, il
entra dans la prestigieuse école de Harrow, où son tempérament angoissé et fragile l'exposa
aux persécutions, mais où il apprit le latin, le grec et découvrit la littérature et la poésie.

Scandales et succès.
En 1805, lord Byron entra au Trinity College de Cambridge où il s'entoura d'amis. En 1806,
il rédigea ses premiers poèmes, Heures d'indolence, publiés en 1807, alors qu'il résidait à
Londres, s'immergeant dans un « abîme de sensualité « qui mit bientôt sa santé et ses
finances en péril. L'Edinburgh Review, dirigée par Francis Jeffrey, émit de sérieuses
réserves sur ses premiers essais poétiques. En 1809, l'année même où il était admis à la
Chambre des lords, il riposta en rédigeant une satire au vitriol contre les poètes
romantiques à la mode, intitulée Bardes anglais et critiques écossais. Malgré l'anonymat de
la publication, le scandale éclata ; le poète partit pour un long voyage dans les pays
méditerranéens, au cours duquel il composa les deux premiers chants du Pèlerinage de
Childe Harold. Dans ce long poème, il dépeint avec lyrisme la mélancolie et la révolte d'un
pèlerin désabusé et déchiré par la vie. Publiée en 1812, après qu'il eut regagné l'Angleterre,
l'oeuvre fut accueillie avec enthousiasme par un public qui, en proie aux désillusions de l'ère
postnapoléonienne, se reconnaissait dans les tourments d'une âme romantique. De 1812
à 1814, outre des liaisons tapageuses, il entretint avec sa demi-soeur, Augusta Leigh, une
amitié qui suscita à son encontre des accusations d'inceste. À cette époque parurent ses
contes orientaux en vers, d'un pessimisme profond : The Giaour (1813), la Fiancée
d'Abydos (1813), le Corsaire (1814), Lara (1814). Criblé de dettes, il fit en 1815 un
mariage catastrophique avec Anna Isabella Milbanke, dont il eut une fille. Choisissant l'exil
pour fuir le scandale, il ne revint jamais en Angleterre.

Les années d'exil.
Commença alors toute une série de pérégrinations. En Suisse, lord Byron rencontra Shelley
qui l'initia aux vers de Wordsworth. De sa liaison avec Jane (Clare) Clairmont naquit une
fille, Allegra. En Italie, il mena une vie dissolue, rallia le parti des carbonari, poursuivit le
Pèlerinage de Childe Harold, acheva de composer Manfred (1817), drame faustien où il
définit l'homme comme « moitié poussière, moitié divinité, aussi inapte à sombrer qu'à
s'élever « ; en 1819, il commença son chef-d'oeuvre, Don Juan, épopée multiforme de
16 000 vers où, délaissant les thèmes romantiques, il donnait libre cours à sa veine
satirique et parodique. En 1824, il quitta l'Italie pour rejoindre les Grecs dans leur guerre
d'indépendance contre les Turcs. Emporté par une fièvre brutale, il mourut à Missolonghi, le
19 avril 1824, ayant eu néanmoins le temps de terminer Don Juan et de dédier ses

derniers poèmes à un jeune Grec dont il s'était passionnément épris.
Son orgueil blessé, sa mélancolie hautaine et sa volonté impétueuse d'affirmer sa
liberté absolue eurent une influence considérable sur le romantisme français (Delacroix,
Lamartine). Mais les Anglais, bien que sensibles à la langue ferme et sonore de ses vers
teintés d'un lyrisme poignant, ont toujours mis au-dessus de lui les fulgurances de Shelley,
Keats, Blake ou Coleridge. Le génie poétique de Byron réside peut-être avant tout dans la
sensualité farouche et l'ironie débridée de Don Juan, oeuvre qui tend à rectifier l'image du
dandy romantique dont l'inspiration céda parfois aux goûts du public d'alors, et à une
certaine emphase.
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Les livres
romantisme - Portrait de lord Byron, de Théodore Géricault, page 4446, volume 8

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