Databac

Bunuel (Luis)

Publié le 02/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bunuel (Luis). Ce document contient 1602 mots soit pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Cinéma.
 
1. L'oeuvre cruelle et révoltée du metteur en scène mexicain Luis Bunuel tire sa puissance d'une liberté surréaliste des images qui entraîne le spectateur dans un courant de provocation et de violence: "il n'y a pas d'autre voie que celle de la rébellion «. Ce goût passionné de la liberté porte Bunuel à une brutalité esthétique, qui traduit sa révolte contre la misère, la société, la religion, la morale bourgeoise, en images où s'allient la beauté plastique, la noirceur et l'humour.

« 1 / 2 } 5 juin 1968 Série D-32 Fiche N• 2436 Bunuel (Luis) 1.

L'œuvre cruelle et révoltée du metteur en scène mexicain Luis Bunuel tire sa puissance d'une liberté surréaliste des images qui entraîne le spectateur dans un courant de provocation et de violence: "il n'y a pas d'autre voie que celle de la rébellion ».

Ce goût passionné de la liberté porte Bunuel à une brutalité esthétique, qui traduit sa révolte contre la misère, la société, la religion, la morale bourgeoise, en images où s'allient la beauté plastique, la noirceur et l'humour.

2.

Luis Bunuel naît le 22 février 1900 à Calanda, village de la province de Teruel en Espagne, où sa famille possède de grandes propriétés.

Il fait ses études secondaires dans un collège de jésuites, puis étudie les sciences à Madrid: il échoue à l'examen d'ingénieur agronome.

Il opte alors pour la philosophie et les lettres, où il réussit bril­ lamment, avant de partir pour Paris et de se lier d'amitié avec les animateurs du groupe surréaliste.

En 1927, il devient l'assistant de Jean Epstein pour "Mauprat » et, en 1928, pour " La Chute de la Maison Usher ».

3.

En 1928, Luis Bunuel réalise lui-même, à partir d'un scénario auquel collabore Salvador Dali, "Un Chien andalou», film onirique dans lequel l'agression visuelle se mêle à la poésie.

En 1930, il tourne "L'Age d'Or», revendication et manifeste de l'amour fou qui brave les conventions sociales dans la fureur, la haine et l'amour mélangés.

Puis il tourne en Espagne, en 1932, un documentaire sur un village attardé du pays, " Las Hurdes » («Terre sans Pain»), qui décrit avec précision et sécheresse une terrifiante misère.

4.

Il travaille ensuite au doublage de films en France, devient producteur à Madrid, puis se rend à Hollywood en 1938 pour le compte du gouvernement républicain espa.

gnol; il reste aux Etats-Unis à la fin de la guerre d'Espagne et, jusqu'en 1946, travaille à des doublages et supervisions diverses, ainsi qu'à la réalisation de documentaires pour le Musée d'art moderne de New York et pour l'armée américaine.

En 1946, il se rend à Mexico et, à partir de 1951, le Mexique deviendra sa seconde patrie.

5.

Dans "Los Olvidados » (1950) Bunuel traite du problème de la délinquance juvé­ nile dans la banlieue d'une grande cité.

En 1952, il réalise "Robinson Crusoé "• d'après le roman de Daniel Defoe, et "El, («Tourments»), qui montre avec ironie le déroulement d'une jalousie aux dimensions paranoïaques.

" La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz» (1955) développe dans un style assez voisin des thèmes fantasmatiques.

En 1955, Luis Bunuel réalise " Cela s'appelle l'Aurore "• d'après le roman d'Emmanuel Roblès, puis, en 1956, "La Mort en ce Jardin "• film d'aventures insolite et poétique.

6.

"Nazarln » (1958), où il témoigne de la maturité de son talent, dépeint la misère avec une véhémence qui rappelle celle de Goya.

" La Jeune Fille ..

(1960) démontre le mécanisme de la haine, à partir du thème du racisme et des rapports de force.

Bunuel réalise ensuite "Viridiana », que beaucoup considèrent comme son chef­ d'œuvre et qui obtient la Palme d'Or au festival de Cannes en 1961.

Enfin il tourne en 1963 " Le Journal d'une Femme de Chambre "• d'après le roman d'Octave Mirbeau et, en 1967, "Belle de Jour» (qu'il considère comme son dernier film), d'après le roman de Joseph Kessel. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles