Bousier
Publié le 16/05/2020
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1 Plusieurs espèces d'Insectes coléoptères coprophages (ou mangeurs de fumier) sont habituellement désignées
sous le terme de bousiers.
Leur importance dans le recy· clage des matières organiques est connue depuis l'An· tiqujté : pour les Egyptiens, le scarabée était un animal
sacré, car ils identifiaient la boule de fumier que roule
l'insecte
au disque solaire.
De nos jours, l'implantation
de certaines espèces constitue, dans de nombreuses
réglons du globe, une solution de régulation biologique
aux problèmes soulevés par l'accumulation de
fientes ani·
males et par la prolifération des parasites qu'elles favo risent.
·2 De tels problèmes ont une importance certaine, .notam·
ment dans un pays comme l'Australie, où le seul fumier
produit avant l'arrivée
'du bétail européen était dO aux
.
marsupiaux, tels que les kangourous.
Il s'agissait de bou lets d'excréments fibreux et 88CII, gros à peine comme une balle de golf.
Deux cent cinquJnte variétés de sca
rabées indigènes adaptés i ce type de fumier en venaient
facilement à bout.
Mais · l'Introduction sur le continent
australien de quelques têtes de bétail en 1788; par les
premiers colons anglais, allait, deux siècles plus tard,
conduire
à un cheptel dépassant trente millions d'ani maux.
Ceux-ci produisent un fumier en forme de larges
bouses, dont· les bousiers autochtones ne veulent pas.
Une seule vache couvre ainsi, en un an, 400 m2 d'un
fumier qui entraine la prolifération de plantes que le
bétail ne consomme
pas.
3 La situation est tout autre en Afrique, où de nom
breuses espèces de grands herbivores ont évolué et
évoluent encore.
Là, plus de deux mille variétés de bou
siers sont adaptées à toutes les sortes de fumier pro
duit par ces animaux, certains insectes étant indifférem· ment attirés par l'une ou l'autre, d'autres faisant preuve
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