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BoulangismeSorti de Saint-Cyr, Georges Boulanger fait une brillante carrière qui luivaut d'être général de division en 1884.

Publié le 22/05/2020

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« Boulangisme Sorti de Saint-Cyr, Georges Boulanger fait une brillante carrière qui lui vaut d'être général de division en 1884.

Soutenu par Clemenceau, il a le portefeuille de ministre de la Guerre dans le gouvernement de Freycinet puis de Goblet.

Ses choix lui valent d'être apprécié : des républicains par les mesures qu'il prend avec la loi d'exil des princes ; des ouvriers, parce qu'il refuse de faire tirer sur les grévistes ; de l'armée, au sein de laquelle il réduit de cinq à trois ans la durée du service militaire et supprime le tirage au sort.

Enfin son attitude qui tient tête à l'Allemagne lorsque le commissaire lorrain Schnaebelé, soupçonné d'espionnage par les Allemands, est arrêté en avril 1887 lui vaut d'être surnommé “ le général La Revanche ”.

Sa popularité lui vaut d'être écarté et nommé commandant du 13e corps d'armée à Clermont-Ferrand.

La foule tente de le retenir à Paris lors d'une manifestation à la gare de Lyon.

Mis à la retraite en mars 1888, il peut se présenter aux élections et est élu le 27 janvier 1889 avec une large majorité hétéroclite, qui rassemble des radicaux socialistes dissidents aussi bien que des nationalistes, des bonapartistes ou des monarchistes. Alors qu'il est pressé de marcher sur l'Élysée, Boulanger recule devant le coup d'État.

D'un jour à l'autre, il perd tout son crédit politique.

Il échappe à l'arrestation en prenant le chemin de l'exil.

Condamné par contumace à la détention perpétuelle, il se suicide sur la tombe de sa maîtresse, le 30 septembre 1891.. »

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