BLOODY MAMA

« 1 / 2 BLOODY MAMA Réalisation et production ..........................

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Scénario .......................................

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D'après une histoire de ...........................

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Directeur de la photographie .......................

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Musique .......................................

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Distribution ....................................

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Durée INTERPRÉTATION Ma Barker .....................................

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Pa Barker ......................................

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Herman Barker .................................

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Arthur Barker ..................................

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Lloyd Barker ...................................

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Freddie Barker ..................................

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Mona .........................................

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Kevin .......................................

· ·.

Rembrandt .....................................

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Sam Pendlebury .................................

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Moses .........................................

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L'HISTOIRE Roger CORMAN (1970) Robert THOM Robert THOM et Don PETERS John ALONZO (Eastmancolor) Don RANDI Cinémas Associés 92 minutes Shelley WINTERS Alex NICHOL Don STROUD Clint KIMBROUGH Robert De NIRO Robert W ALDEN Diane VARSI Bruce DERN Pamela DUNLAP Pat HINGLE Scatman CROTHERS A la fin des années vingt, Kate Barker quitte son mari et part en compagnie de ses quatre fils avec qui elle pratique couramment l'inceste.

Lloyd, un drogué, Herman, un tueur, Arthur, un épileptique, Freddie, un demeuré, et« Ma »Bar­ ker deviennent très vite un gang redoutable dont les têtes sont mises à prix ...

Attaques de banque, meurtres, rapts, crimes sadiques se succèdent.

Au hasard des rencontres, d'autres personnes s'asso­ cient à l'équipe: Mona, une prostituée décou­ verte par Herman, puis Kevin que Fred a rencontré en prison.

ping du millionnaire Sam Pendlebury.

L'affaire réussit et la bande entre en possession d'un important magot.

Mais Ma Barker veut assassi­ ner le millionnaire.

Pour la première fois, l'un de ses fils, Herman, s'oppose à ses décisions et donne l'ordre de relâcher Pendlebury.

Puis, à l'instigatiC1n de Herman, tous partent se réfugier en Floride.

Le gang entreprend un grand coup : le kidnap- Lloyd finit par se tuer en s'administrant une overdose.

La police parvient à situer la maison qui sert di~ repaire au gang.

L'assaut est donné.

Herman se suicide.

Arthur et Freddie sont tués.

Restée seule, Ma Barker est abattue à son tour.

LA PETITE HISTOIJŒ BLOODY MAMA a connu quelques démêlés avec la censure en Angleterre et en France.

Dans notre pays, il fut temporairement interdit en août 1970 pour« violence et atmosphère sordide», puis sortit, amputé de quelques plans dont une scène d'assassinat collectif d'une jeune fille noyée dans idéalistes révolutionnaires, alors qu'ils n'étaient la plupart du temps que des petits bourgeois haineux et hypocrites, prisonniers d'une morale extrême­ ment réac1ionnaire pour ne pas dire fasciste.» Ma Barker, en 1930, était en effet considérée comme le troisième rnnemi public aux États-Unis, après Di/- une baignoire par la famille entière.

linger et Al Capone.

~ «Je suis à la fois scandalisé et consterné par l'interdiction de BLOODY MAMA par la censure française, s'indignait Roger Corman dans un quoti­ dien parisien.

Rien n'est inventé dans BLOODY MAMA même au niveau du dialogue et de la psy­ chologie des personnages .

Voilà ce qu'était la famille Barker.

On a trop souvent tendance à pein­ dre les gangsters comme des révoltés, voire des Le rôle l'O/UT à la comédienne Shelley Winters un ;'1; regain de popularité.

«Elle était ravie, précise "' Roger C01man, elle adorait surtout l'idée de pou- :g voir tirer i.

la mitraillette.

,, _J a; Roger Corman se definit comme le cinéaste le ::l plus important de sa génération; et il ajoute avec g> humour « Dour le nombre de films produits et E réalisés.» @ 2 / 2. »