BLONDINE
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
BLONDINE
Réalisation
Scénario, adaptation et dialogues
Directeur de la photographie
Musique
Décors
Peints par
Production
Durée
Henri MAHÉ (1945)
Paule HUTZLER
René COLAS
Marceau Van HOOREBECKE
Henri MAHÉ
R. ABBADIE, P. MANNHEIM
et G. ROUDILLON
S.N.E.G.
61 minutes
INTERPRÉTATION
Astara
Blondine
Brune
Monchéri
Yann
Kira
Karikal
Le génie des eaux
Perlinpinpin
La servante
Le capitaine-fantôme
L'HISTOIRE
Elle s'inspire, paraît-il, d'une légende grec¬que et met en forme dans une contrée indé¬terminée et à une époque indéfinie les génies, les farfadets, les spectres et les monstres. La douce Blondine et sa soeur, la jalouse Brune, sont les filles d'un pauvre pêcheur. La logi¬que des contes de fées fait épouser à Blon¬dine le prince de la Montagne, alors qu'elle
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1 / 2 BLONDINE
Réalisation ....................................
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Henri MAHÉ (1945) Paule HlITZLER René COLAS Scénario, adaptation et dialogues ...................
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Directeur de la photographie .....................
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Musique ......................................
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Marceau Van HOOREBECKE Henri MAHÉ Décors .......................................
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Peints par ....................................
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R.
ABBADIE, P.
MANNHEIM
et G.
ROUDILLON Production S.N.E.G.
Durée 61 minutes
INTERPRÉTATION
Astara Blondine Brune .......................................
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Georges MARCHAL
Nicole MA UREY Michèle PHILIPPE
PIÉRAL Monchéri ...............................
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Yann
Ki ra .........................................
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Jean CLARENS
GuitaKAREN RenéWILMET
LIBERO Karikal .......................................
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Le génie des eaux ..............................
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Perlinpinpin .
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Michèle GRIMOIN
Lolita de SYL V A
Tony LAURENT La servante ...................................
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Le capitaine-fantôme ...........................
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L'HISTOIRE
Elle s'inspire, paraît-il, d'une légende grec
que et met en forme dans une contrée indé terminée et à une époque indéfinie les génies,
les farfadets, les spectres et les monstres.
La
douce Blondine et sa sœur, la jalouse Brune, sont les filles d'un pauvre pêcheur.
La logi que des contes de fées fait épouser à Blon
dine le prince de la Montagne, alors qu'elle
est adorée par le nain Monchéri.
La méchante
sœur apprend à Blondine qu'un secret envi ronne son mari.
Imprudente, Blondine veut
savoir et les calamités se déchaînent : le
prince
tombe au pouvoir d'un ogre, il faut le
délivrer et pour cela affronter les lutins, le
peuple des perlinpinpins et le génie des eaux.
LA PETITE HISTOIRE
Blondine fut annoncé dans les mois agités
qui précédèrent la Libération comme appor
tant à /'écran un style nouveau et comme le premier film où des personnages vivants
allaient évoluer dans des décors de «Dessin Animé».
En ce sens, BLONDINE a l'intérêt d'une réalisation expérimentale, prouvant /'at
tention qu'on devait porter à un procédé de trucage baptisé« SIMPLIFILM».
Grâce à un dispositif optique, il devenait
possible de cinématographier simultanément
une photographie découpée et une scène ani
mée normale,
la photographie devant se rac corder exactement avec la scène animée qui
paraissait alors se dérouler dans le décor de la photographie découpée.
Pratiquement, on se
servait d'un coffre allongé, en métal au milieu
duquel une large ouverture permeuait d'intro
duire, soit une maquette, soit une photo, et
et
de les éclairer suffisamment.
La caméra pou- vait
panoramiquer sans modifier
les raccords de la photo et de la scène réelle.
Ce procédé
économique qui utilisait aussi bien des dessins ou des peintures pour recréer le décor des dessins animés sombra dès la présentation
tardive de BLONDINE.
Commencé en novembre 1943, le film parut fugitivement
sur les écrans en mai f;J45.
L'échec fut com
plet, l'erreur d'Hevri Mahé ayant été de s'at
teler à un film de long métrage pour un pro
cédé intéressant à coup sûr des courts sujets
qui pouvaient être économiquement traités.
Tandis que, dans
BLONDINE, comme le dit ;ii fort bien Roger Régent, on ne voyait qu'une ~ sorte de dessin animé traversé de personnages ·~ vivants qui, d'aucune manière, ne pouvaient _J se servir du décor.
L'essai n'eut aucune suite.
~ Henti Mahé qu'on avait déjà beaucoup criti- ~ qué pour sa conception décorative de CROI- É SI ÈRES SIDÉRALES se retira des studios.
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