Blondel, Marc1PRÉSENTATIONBlondel, Marc (1938- ), secrétaire général de la Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) de 1989 à 2004.

« Blondel, Marc 1 PRÉSENTATION Blondel, Marc (1938- ), secrétaire général de la Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) de 1989 à 2004. 2 DU MILITANTISME AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Né à Courbevoie (Hauts-de-Seine), Marc Blondel est issu d’une famille de mineurs originaire d’Hénin-Liétard (Pas-de-Calais).

Après des études de droit, il multiplie les petitsboulots et adhère à FO en 1966.

Permanent de l’Union des employés FO de la région parisienne (1970), il entre au bureau confédéral en 1980 puis succède à AndréBergeron au secrétariat général (février 1989), grâce notamment à l’appui de la minorité trotskiste. 3 UNE LIGNE CONTESTATAIRE Brillant orateur, volontiers provocateur, il entend rompre avec la modération de son prédécesseur et relancer l’action revendicative afin de défendre le pouvoir d’achat, lesservices publics et le système de protection sociale.

Il refuse ainsi l’accord sur la réforme de la grille des fonctionnaires (février 1990) et combat violemment le plan Juppéde réforme de la Sécurité sociale (novembre 1995).

Mais ses positions ne sont pas dénuées d’ambiguïté.

Hostile à l’unité d’action, il serre pourtant la main de Louis Viannet,secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) en novembre 1995.

Bien que partisan d’un syndicalisme de contestation, il rencontre Ernest-AntoineSeillière, président du Conseil national du patronat Français (CNPF), futur Mouvement des entreprises de France (Medef), le 26 mai 1998.

En juillet de la même année, ilsigne dans la métallurgie un accord de branche pourtant condamné par le gouvernement, la CGT et la Confédération française démocratique du travail (CFDT).

En janvier1998, la démission de Jacques Mairé, secrétaire de l’Union départementale de la région parisienne, témoigne du trouble que suscitent chez certains militants les positionsparfois déroutantes de leur secrétaire général. Créditée de 20,55 p.

100 des voix en 1997, Force ouvrière est le seul syndicat à subir un recul sensible lors des élections prud’homales de 2002 avec 18,3 p.

100 des voix.En février 2004, le dauphin de Marc Blondel, Jean-Claude Mailly, lui succède à la tête de Force ouvrière. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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