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blackbird

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : blackbird Ce document contient 1354 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« 1 / 2 BlackBird Mon Dieu que c’est dur de grandir ! Pourquoi on ne nous l’a pas dis plus tôt ? C’est vrai quand on était petits, et qu’on jouait à la Barbie, qu’on ne cessait pas de répéter : que j’ai hâte d’être grand ! Hein pourquoi vous nous l’avez pas dis ? Oui c’est vrai certaines personnes nous ont dit que l’enfance était mieux, mais bon, qui les croyait ? On ne commence à méditer ces paroles, et à s’avouer qu’encore une fois Papa Maman avait raison, que lorsque les choses se compliquent … Vraiment… Toute cette pression constante au dessus de notre tête, les parents, les copains, les copines, les sorties, les notes, les cours… Je pense que personne ne sait vraiment ce qu’est une rentrée de troisième de nos jours avant de l’avoir vécue. On est tout excités, c’est la rentrée on retrouve nos copains, copines.

Tout le monde rit.

Un regard par ci, un regard par là avec le beau brun de la 4eme F de l’année dernière.

.

Tout le monde semble heureux.

Profitez-en mes amours ça ne durera pas ! La directrice rentre.

C’est la troisième alors ce n’est plus le même silence que les premières années.

Mais commence l’appel des classes.

Ca y’est tout le monde est séparé.

Les rêves d’une année formidable, mémorable, tombent en poussière.

Les clans divisés.

Tout le monde fait la gueule.

Comme si cela nous redonnait le sourire, elle nous parle du brevet, encore et encore.

Ce n’est pas pour ça que l’on a plus compris.

L’Histoire des Arts, sous tous les angles, ce n’est pas pour ça que c’est pus clair.

Les grandes phrases qui donnent l’envie de pleurer : Si vous ne réussissez pas votre Brevet, vous ratez votre scolarité.

Eh oh c’est censé nous aider ??? Nous avons quatorze ans, faire quelque chose qui déterminera notre avenir, c’est lourd, lourd, comment sommes-nous censé savoir ce que nous voulons faire ? Et que nous voulons être ? Non à il n’est plus question des rêves enfantins de devenir vétérinaire ou maitresse ou pilote de chasse.

Mais dans quelques mois on devra choisir entre SES ou PFEG, Monsieur qu’est ce que ça veut dire ? Regardez les explications les enfants (depuis quand on est des enfants ? hein ?), et euh c’est censé nous aider ? Parce qu’au contraire les explications nous embrouillent ! Toute cette pression, parentale, scolaire, tout ce que les autres attendent de nous… Tous les amis de Papa Maman qui nous demandent : Tu es en quelle classe ? En 3 ème ! Ah alors tu dois passer le brevet des collèges ! Non tu crois ? Tu crois que je ne le sais pas ? On nous le rabâche toute la journée ! Mais au final, en tout cas pour moi… la plus lourde pression… C’est la pression personnelle que je me mets, où j’aimerai réussir dans tout.

Avoir mention très bien au brevet.

Etre avocate droit des affaires.

Bien gagner ma vie.

Avoir une famille.

Heureuse.

Etre un belle femme.

Une belle maison.

Des études réussies.

D’excellents résultats.

Une belle vie quoi. Et puis cet oral de *****, le truc qui est censé être super important, duquel on nous parle dans toutes les matières mais pourtant aucun des élèves n’a vraiment compris de quoi il s’agissait, mais est ce que vous les profs vous savez réellement ce que vous attendez ? Et toute la journée les profs qui nous disé-j’espère pour vous que vous avez commencé votre dossier, sinon vous êtes mal partis… Génial ça aussi ça nous encourage...

Et comme si ça ne suffisait pas, le soir, Juliette tu as avancé pour ton dossier ? Tu as des idées ? Tu sais ce que tu vas faire ? Ou en es tu ? Hein ? Alors ? Mais bordel, non, je ne sais pas où j’en suis ! JE SAIS PLUS OU J’EN SUIS !! JE SUIS PERDUE.

PERDUE. *** *** 2 / 2. »

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