billet n.

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billet n. m. (anc. fr. bullette, de bulle). 1. Court message écrit. Billet doux: lettre d'amour. 2. Pièce de papier ou de
carton autorisant son détenteur à assister à un spectacle, à prendre place dans un véhicule public, etc. Des billets de
théâtre, d'avion, de loterie. Billet ouvert, permettant au voyageur de fixer librement la date de son voyage. 3. Billet
de logement: document, délivré par les communes aux autorités militaires, qui permet de loger les soldats chez les
particuliers. 4. Reconnaissance écrite d'une dette. Escompter, rembourser un billet. / Billet à ordre: titre par lequel
une personne - le souscripteur - promet de payer, à une certaine date, une somme déterminée à un bénéficiaire ou à
l'ordre de celui-ci. Lorsqu'il est souscrit par un négociant, le billet à ordre est présumé être un acte* de commerce.
V. Encycl. 5. Billet (de banque): instrument de paiement en papier, émis par une banque et considéré comme
monnaie. Un billet de 20, 50, 100 francs. V. Encycl. 6. Fam. Je te donne, je te fiche mon billet (que et l'indic.): je
t'assure, je te certifie (que). Encycl. - DR., BANQUE. Le billet à ordre doit porter la mention «à ordre de» ou
«billet à ordre», l'indication de l'échéance, du lieu de paiement, du nom du bénéficiaire, la date et le lieu de
souscription, le nom, l'adresse et la signature du souscripteur. Il n'est commercial que s'il est souscrit par un
commerçant, ou à l'occasion d'une opération commerciale, autrement il relève du droit civil. / Émis pour la première
fois en Suède, au XVIIe s., par le banquier Palmstruch, le billet de banque fut à l'origine une promesse faite par une
banque de payer en espèces métalliques la somme qui y était inscrite; c'est le billet convertible. Son usage s'est
ensuite étendu et s'est généralisé partout au XIXe s. Il a cours légal lorsque la loi permet de l'utiliser pour tout
paiement; il a cours forcé lorsqu'il a pouvoir libératoire en matière de paiement tout en étant déclaré inconvertible.
Dans la plupart des pays, l'émission des billets de banque est aujourd'hui le monopole de la banque centrale ou
banque d'émission.