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Bernt NotkeXVe siècleCe n'est qu'au XVe siècle que (abstraction faite de quelques rares précurseurs, comme, parexemple, Peter Parler), des noms de sculpteurs, c'est-à-dire de personnalités artistiquesdouées d'une individualité marquée, s'imposent dans le gothique allemand.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bernt NotkeXVe siècleCe n'est qu'au XVe siècle que (abstraction faite de quelques rares précurseurs, comme, parexemple, Peter Parler), des noms de sculpteurs, c'est-à-dire de personnalités artistiquesdouées d'une individualité marquée, s'imposent dans le gothique allemand. Ce document contient 1089 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Bernt Notke XV esiècle Ce n'est qu'au XV esiècle que (abstraction faite de quelques rares précurseurs, comme, par exemple, Peter Parler), des noms de sculpteurs, c'est-à-dire de personnalités artistiques douées d'une individualité marquée, s'imposent dans le gothique allemand.

En Allemagne du Nord, c'est surtout Bernt Notke qui, parmi les premiers, se détourna résolument de l'attitude collective des temps anciens. Il est né à Lassan, petite ville de Poméranie et ne descendait pas d'une famille d'artisans, mais d'une lignée patricienne puissante, dont les membres étaient armateurs, grands marchands, fonctionnaires de l'administration, savants et hauts ecclésiastiques, dans les villes hanséatiques de Poméranie et de Livonie.

Formé selon toute vraisemblance à Greifswald, dans le cercle artistique qui s'y était constitué autour de l'Université, fondée en 1456, et de son fondateur, le duc Wartslaus IX de Wolgast, il trouva plus tard à Lübeck des conditions idéales pour l'épanouissement de sa personnalité.

Dans cette ville libre, centre dominant de la ligue hanséatique, se réunissaient, depuis longtemps, les meilleurs artistes du nord-est de l'Allemagne, exportant de là leurs œ uvres dans les pays allemands riverains de la Baltique et bien au-delà.

A Lübeck et à Notke se sont adressés également, presque un demi-siècle durant, de 1464 à 1509, les commettants les plus importants des pays nordiques, et, parmi eux, pour ne nommer que les principaux : au Danemark, la cour royale, l'évêque d'Aarhus et le chapitre de Lund ; à Reval, le bourgmestre ; en Suède l'archevêque d'Upsal et le vicaire du Royaume Sten Sture, qui appela Notke à sa cour à Stockholm et, l’y ayant retenu pendant plus de dix ans, le récompensa par la charge de maître de la monnaie royale.

Jamais plus, un sculpteur ne devait occuper une place de cette importance en Scandinavie ; le Danois Bertel Thorwaldsen lui-même ne put y parvenir.

Si Notke s'éleva si haut, c'est non seulement parce qu'il recueillit l'héritage artistique de Lübeck et le porta à son point de maturité, mais aussi grâce à d'autres circonstances.

Il avait obtenu du Conseil de la Ville — probablement en sa qualité de membre de la classe patricienne dominante — le privilège sans précédent d'exercer son art en dehors de la corporation.

Sa personnalité l'y avait certainement aidé : ses rapports intimes avec les hommes de gouvernement de toute l'Europe septentrionale, sa culture, sans doute touchée par la Renaissance, son tempérament.

Ainsi que le montrent telles lettres de ses contemporains, il est permis de parler à propos de lui, comme à propos de Michel-Ange, de terribilità. Mais ce n'est pas seulement en tant qu'homme que Notke a franchi les bornes de la coutume régnant dans les pays du Nord mais aussi en tant qu'artiste.

Manifestement, il connaissait les innovations qui donnaient, en ce temps-là, de nouveaux élans au gothique tardif, et il en tirait parti : retables sculptés et peints des Pays-Bas, gravure sur bois et sur cuivre de Hollande, de Cologne, de Mayence et d'Alsace, sculptures et peintures du Tyrolien Michel Pacher, et, dans le nord de l'Italie, les prémices de la Renaissance. Il n'était pas seulement sculpteur, mais aussi grand peintre.

De plus, on sait qu'il projetait des séries de gravures sur bois destinées à l'illustration de livres, des dalles funéraires en laiton, des ouvrages d'orfèvrerie et des broderies.. »

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