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BERNANos

Publié le 17/05/2020

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« Une jeunesse religieuse et militante C 'est le 20 février 1888, à Paris, que naît Georges Bernanos, dans une famille d'honorable bourgeoisie.

Sa mère est Berrichonne ; son père, Lorrain, est tapissier rue Vignon : « Émile Bernanos : Ameublement de style.

Maison fondée en 1843.

» Le jeune Bernanos ne se sentira pourtant jamais « Parisien » : la capitale est pour lui le lieu de la simula­ tion, du masque nécessaire à porter, par opposition à la vieille maison paternelle dans le Pas-de-Calais, cadre mémo­ rable de l'enfance et support d'une certaine authenticité.

En 1898, Bernanos entre à l'école chez les pères Jésuites, à Paris, où il fait sa première communion.

Il pour­ suit sa scolarité à Bourges, puis dans le Pas-de-Calais.

Lorsqu'il devient bachelier, à dix-huit ans, il renonce à la carrière ecclésiastique, ne se sen­ tant pas, malgré sa foi profonde, de vocation sacerdotale.

Jusqu'en 1913, il fait des études de droit et de lettres.

A la même époque, il s'inscrit aux Camelots du Roi, société de jeunes gens militant pour la sauvegarde et le respect des valeurs catholiques et mo­ narchistes, ainsi qu'à l'Action fran­ çaise de Charles Maurras.

Bernanos séjourne ensuite à Rouen comme ré­ dacteur en chef de l'hebdomadaire royaliste l'Avant-Garde de Norman­ die, poste qu'il assura sur les conseils pressants de sa famille, lassée de le voir vitupérer dans des réunions au lieu de préparer ses examens.

A Rouen, le futur polémiste est l' adver­ saire du philosophe Alain.

C'est là aussi qu'il rencontre Jeanne Talbert d'Arc, qui deviendra sa femme.

Le tournant de la guerre E n atte~dan~, la Première Guerre mondiale eclate.

Bernanos, ré- B ERNANos Bernanos dans une librairie, en 1929, l'année où il reçut le prixFemina Bernanos à la Sorbonne, en 1947, donnant une conférence sur le thème de son essai La Liberté, pourquoi/aire? L'idée de la mort angoissait Bernanos.

Il avait mis cette dédicace sur un exemplaire de La Joie : « Poissé-je ne pas rater mon agonie.

» Et, en 1905, dans une lettre à l'abbé Lagrange, il écrivait:« Depuis longtemps, à cause de ma jeunesse maladive, je crains la mort, et, par malheur, peut-être mon ange gardien dirait-il par bonheur, j'y pense toujours.

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' L t intransigeance d'un croyant épris de pureté.

formé en 1908, réussit grâce à ses re­ lations à être incorporé dans une bri­ gade de spahis comme agent de liaison.

Blessé, il réintègre son poste dès la fin de sa convalescence ; de nouveau évacué à Vincennes, il reprend du service.

Le 11mars1917, à Vincennes, son ami bénédictin, dom Besse, bénit son mariage avec Jeanne.

Léon Daudet, le directeur de l'Action française, est son témoin.

Bernanos finit la guerre avec le grade de brigadier.

En avril 1918 naît sa première fille, Chantal.

.

Mais Bernanos est déçu par la victoire dont la France ne sait profiter ; il démissionne alors de l'Actionfrançaise (1919).

Il travaille comme ins­ pecteur d'assurances dans l'est de la France.

En 1926, un éditorial de Léon Daudet dans l'Action française attire 1' attention du public sur Bernanos : Sous le Soleil de Satan vient d'être publié.

Ce premier roman assied la réputation de Bernanos.

Il réside en province quelque temps et obtient le prix Femina pour La Joie en 1929.. »

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