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Belize

Publié le 02/12/2021

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1PRÉSENTATION

Belize, en anglais (langue officielle) Belize, pays du nord-est de l'Amérique centrale. Sa capitale est Belmopan, et sa ville principale Belize City. Le Belize est membre du Commonwealth.

Le Belize est limité au nord et au nord-ouest par le Mexique, à l'est par la mer des Caraïbes et au sud et à l'ouest par le Guatemala.

Connu jusqu'en 1973 sous le nom d’Honduras-Britannique, le Belize obtient son indépendance en 1981.

2LE PAYS ET SES RESSOURCES

Le Belize s'étend sur 22 965 km². La moitié nord du pays est basse et souvent marécageuse. La moitié sud est dominée par de petites chaînes de montagnes, notamment les monts Maya, qui culminent à 1 120 m au Victoria Peak. La côte est précédée par de nombreux atolls et barrières de corail. Les principaux fleuves sont le río Belize, le río Hondo, qui constitue une partie de la frontière avec le Mexique, et le Sarstoon, qui marque la frontière sud-ouest avec le Guatemala. Le Belize connaît un climat subtropical, rafraîchi par la brise de mer le long de la côte. La température annuelle moyenne s'élève à 26,1 °C. Le niveau de précipitations — 1 800 mm de moyenne annuelle — augmente du nord au sud. La saison humide s'étend de mai à février.

La forêt recouvre à peine la moitié de la superficie du pays. Les arbres à feuilles caduques sont largement répandus dans le nord du pays ; les bois durs tropicaux prédominent dans le Sud. Parmi les principales essences, l'acajou, le cèdre et le bois de rose revêtent une grande importance commerciale ; sont également exploités le pin, le chêne et le palmier. La côte est parcourue de mangroves. Jaguars, cerfs, tapirs et de nombreuses espèces d'oiseaux et de reptiles constituent la faune de la région.

3POPULATION ET SOCIÉTÉ

La plus grande partie de la population résulte de multiples métissages. Le groupe le plus nombreux est d'origine africaine. Les autres sont amérindiens, souvent d'origine maya ou des Caraïbes, et vivent dans le Nord et l'Ouest ; ou de souche européenne, d'Espagne ou d'Angleterre ; ou encore descendants d’Amérindiens mêlés à des Européens.

Le Belize, pays le moins peuplé d’Amérique centrale, compte 301 022 habitants (en 2008). Le taux de fécondité est très élevé avec 4,5 enfants par femme et l’espérance de vie moyenne est de 69,8 ans. La densité de la population est de 13 habitants au km², soit la plus faible d'Amérique centrale. La population se concentre dans quelques centres urbains, dont le plus important est Belize City, suivi par Belmopan, ville nouvelle qui l’a remplacée comme capitale en 1970. L'anglais est la langue officielle, mais on y parle aussi l'antillais, le maya, l'espagnol et un dialecte créole anglais. Plus de la moitié des habitants est catholique, le restant étant en grande partie protestant.

La scolarité est obligatoire entre 5 et 14 ans. Les villes de Belize City et de Corozal disposent d'universités. Le taux d'alphabétisation (93,2 p. 100) est l'un des plus élevés d'Amérique latine.

La Constitution est devenue effective lors de l'indépendance du pays en 1981. Le souverain britannique, chef de l'État, est représenté par un gouverneur général. Le Cabinet des ministres, dirigé par le Premier ministre, détient la majeure partie du pouvoir exécutif. L'Assemblée nationale bicamérale comprend un Sénat (8 membres) et une Chambre des représentants (28 membres élus au suffrage universel pour cinq ans). Les plus grands partis politiques sont le parti uni du Peuple (1950) et le Parti démocratique uni (1974).

4ÉCONOMIE

Bien que l'agriculture n'utilise qu'une faible partie de la terre arable, elle est la principale activité économique du pays. Le Belize exporte du sucre, des agrumes et des bananes. La culture de riz, de fèves et de maïs est pratiquée à des fins de subsistance. Le forestage, qui était jadis la principale source de revenus, a beaucoup perdu de son importance. L'agroalimentaire, le travail du bois et le textile constituent les activités industrielles dominantes. L'unité monétaire est le dollar de Belize, subdivisé en 100 cents. La balance commerciale du pays est largement déficitaire malgré la stabilité économique que connaît le pays depuis le milieu des années quatre-vingt-dix.

5HISTOIRE

Les premiers habitants du Belize furent les Mayas, dont la présence sur le territoire dès la première moitié du Ier millénaire est attestée par des vestiges archéologiques. Le Belize faisait partie d'un empire qui s'étendait à d'autres territoires de l'Amérique centrale, en particulier le Guatemala, le Honduras et le Mexique actuels. On sait peu de choses de la période qui va de la fin de l'Empire maya à l'arrivée des premiers Européens au XVIe siècle.

Les colons espagnols, déçus par l'absence de minerai au Belize, ont rapidement négligé la région ; ce sont les Britanniques qui s'y établissent, au XVIIe siècle, et fondent des exploitations forestières. À la même époque, les flibustiers anglais et français pillent les navires échoués sur les nombreux récifs coralliens situés le long du littoral. L'exploitation des riches ressources forestières du pays, à l'aide d'une main-d'œuvre esclave, permet aux Baymen (surnom des Britanniques) de se livrer au commerce lucratif de l'acajou. L'Espagne, suivie par le Guatemala, revendique le Belize sans s'y être jamais implantée. À la bataille, décisive, du Cay Saint George en 1798, les Baymen et leurs esclaves résistent aux envahisseurs espagnols mais doivent, pour protéger leur territoire, enclavé dans la zone d'influence de l'Espagne, faire appel à la Couronne, qui, en 1862, érige le Belize en colonie sous le nom de Honduras-Britannique, nom qu'il garde jusqu'en 1973.

Le Belize accède à l'indépendance, dans le cadre du Commonwealth, en septembre 1981, à la suite d'un accord entre la Grande-Bretagne et le Guatemala, lequel renonce à ses prétentions sur le pays. Des troupes britanniques restent en place pour assurer le respect des frontières du pays mais la normalisation des relations avec le Guatemala leur permet d'amorcer un retrait en 1994. Cependant le différend frontalier persiste encore jusqu’en 1998. À l’issue des élections d’août 1998, Manuel Esquivel, du Parti démocratique uni, cède la place à son adversaire du Parti uni du Peuple, Saïd Musa, qui obtient une confortable majorité et s’engage à lutter contre le narcotrafic, le chômage, à construire des logements et à supprimer la TVA.

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