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Beaumarchais - les comiques dans "Le mariage de Figaro"

Publié le 22/05/2020

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« Beaumarchais utilise dans sa pièce tous les types de comique et tous les registres, de la farce au jeu d’esprit.

Il les combine habilement et distribue les scènes comiques afin d’introduire des moments de détente à l’intérieur de chaque acte.

Dans le premier acte, ce sont les mouvements autour du fauteuil (sc.

8 et 9) qui provoquent le rire ; dans le deuxième acte, le cabinet permet un jeu de cache-cache des plus comiques ; dans le troisième acte, le procès arrive a point pour détendre l’atmosphère de même que le manège autour de chérubin dans l’acte IV (sc.

4 à 6).

Enfin la pièce s’achève dans un éclat de rire avec la sorte des différents personnages caché dans les pavillons. Le comique de geste C’est la forme de comique considérée généralement comme la moins raffiné mais son efficacité est incontestable.

Ce comique visuel est une des composantes indispensable du spectacle comique. On trouve dans cette pièce de nombreuse poursuites (I, 1 : I, 7 ; V,6), des jeux de cache-cache autour du fauteuil (I, 8 et 9), dans le cabinet (II,17-19), sous un déguisement (IV, 5) et enfin dans les pavillons (V, 13 à 19). On relève aussi des mouvements du corps de moindre amplitude, allant des révérences mécaniques de Suzanne et de Marceline (1,41 à la pirouette forcée de Figaro que font tourner le comte Antonio (IV, 6) et aux protestations comiques (V, 8 et 18).

Les soufflets relèvent aussi du comique de geste, dont ils constituent un des éléments les plus traditionnel (III, 18 : V, 7 et 8). Enfin la forme la plus élaboré du comique de geste est sans doute le mime qui intervient à plusieurs reprises, sous une forme plus ou moins étendue : Figaro feint de rosser Bazille (I, 11) ; Suzanne contrefait Chérubin (II, 4) ; Figaro accompagne sa tirade sur God-dam d’une mimique expressive (III, 5). Presque toujours le comiques de geste est associé a un comique de répétition et répond à la célèbre définition du comique de Bergson « Du mécanique plaqué sur du vivant ». Le comique de situation L’un des principaux ressorts du comique de situation dans la pièce est constitué par la dissimilation d’un ou de la plusieurs personnages dans l’espace scénique.

Beaumarchais exploite ce type de situation a deux reprise dans la pièce : dans le premier acte, Chérubin puis le comte se cachent derrière et sur le fauteuil ou le comte sort de sa cachette pour le plus grande surprise de basile avant de découvrir chérubin.

Le même schéma est reproduit et amplifié dans le 5 e acte auquel il fournit se structure : dans un premier temps les pavillons s’emplissent, dans un second temps ils se vident.

Le travestissement provoque un comique de situation analogue.

Avant d’être exploité de façon systématique dans le dernier acte, il a fait une première apparition avec le déguisement de chérubin dans le 4 e acte. Beaumarchais multiplie aussi les situations dans lesquelles un personnage ignore tous les autre savent.

Ainsi dans la scène 20 du 1 er acte, figaro ignore que la comtesse a avoué au côté que le billet venait de lui.

Le même schéma est réutilisé dans la scène 6 du 4eme acte : Figaro ignore que la présence de chérubin a été découverte et que la comtesse a avoué que c’était lui qui avait sauté par la fenêtre.

Enfin, toujours dans l’acte IV, Basile, dans la scène 10 est le seul à ignorer la reconnaissance qui vient d’avoir lieu.

Beaumarchais fait preuve de virtuosité dans l’utilisation des apartés. Le comique de caractères. »

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