Barbade

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Barbade. Ce document contient 0 mots soit pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Echange.

Barbade, en anglais (langue officielle) Barbados, pays insulaire des petites Antilles faisant partie des îles du Vent. Sa capitale est Bridgetown. La Barbade est membre du Commonwealth.

L’île de la Barbade est située à l’est de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Elle a une longueur de 34 km et une largeur maximale de 23 km, pour une superficie de 430 km². Son relief est essentiellement plat le long des côtes et vallonné à l’intérieur des terres. Son point culminant, le mont Hillaby, atteint 340 m. La Barbade, largement entourée de récifs coralliens, ne possède aucun port naturel en eaux profondes.

Le climat de l’île est tropical mais tempéré par des alizés. Les températures sont douces et de faible amplitude ; la moyenne annuelle s’élève à environ 26 °C. La saison des pluies dure du mois de juin au mois de décembre et les précipitations annuelles varient de 1 000 mm sur les côtes à 2 300 mm au centre du pays. Des ouragans dévastent occasionnellement l’île.

Des lièvres, des singes, des mangoustes, des grenouilles arboricoles et différentes espèces d’oiseaux constituent l’essentiel de sa faune.

La Barbade compte 281 968 habitants en 2008. Pendant les années soixante-dix et les années quatre-vingt, la croissance démographique s’est limitée à 1 p. 100 en raison d’une forte émigration et d’un taux de fécondité très faible.

Environ 80 p. 100 de la population barbadienne est d’origine africaine et les 20 p. 100 restants sont issus de métissage ou sont des descendants de colons européens.

L’anglais est la langue officielle du pays. La religion la plus répandue dans l’île est le christianisme avec 40 p. 100 d’anglicans ; le reste de la population est essentiellement catholique ou membre de diverses Églises protestantes.

L’enseignement est gratuit pour les enfants âgés de 5 à 15 ans. Depuis 1963, Bridgetown possède une université, qui porte le nom d’université des Antilles.

La culture de la Barbade est issue d’un mélange d’influences britanniques, dues à l’époque coloniale, et de folklore d’origine africaine. Les musiques et les danses de l’île sont d’ailleurs représentatives de cet héritage africain.

En tant que membre du Commonwealth, la Barbade reconnaît la reine Élisabeth II comme chef de l’État ; elle est représentée par un gouverneur général qui préside un conseil privé. Selon la Constitution de 1966, le pouvoir législatif est détenu par le Parlement, qui est constitué d’une Chambre haute (le Sénat), avec 21 membres nommés par le Premier ministre et le gouverneur, et d’une Chambre basse (l’Assemblée), avec 28 députés élus au suffrage universel par tous les citoyens âgés de plus de dix-huit ans.

L’économie de la Barbade repose traditionnellement sur la culture de la canne à sucre ainsi que sur la production et l’exportation de sucre, de mélasse et de rhum. La pêche représente un secteur en pleine progression.

La variété de la production de produits manufacturés inclut le textile, l’ameublement, le matériel électrique et électronique, ainsi que les produits plastiques. L’île exploite des réserves de pétrole et de gaz naturel.

L’équipement touristique s’est développé et, depuis la fin des années soixante, les revenus du tourisme ont dépassé ceux de la canne à sucre. L’île possède un bon réseau routier (1 600 km de routes) et un aéroport international, situé à Seawell dans le Sud-Est. La plupart des marchandises transitent par le port de Bridgetown.

En 2006, le PIB s’élevait à 3,43 milliards de dollars, soit 11 711 dollars par habitant. La monnaie est le dollar de la Barbade divisible en 100 cents.

La Barbade a été découverte par les Espagnols au xvi^e siècle, mais ce sont les Anglais qui prennent possession de l’île en 1627 ; et en 1663, celle-ci devient une colonie britannique. À cette époque, l’économie du pays repose sur la culture de la canne à sucre à travers les grandes propriétés foncières et le système de l’esclavage.

De 1958 à 1962, la Barbade adhère à la fédération des Antilles, qui inclut également les îles de Trinité-et-Tobago. En 1961, la Barbade est dotée d’un gouvernement autonome et devient un État indépendant, membre du Commonwealth, le 30 novembre 1966. L’île adhère également aux Nations unies et à l’Organisation des États américains. Puis, en 1973, la Barbade est à l’origine de la fondation du Marché commun des Caraïbes (CARICOM, Caribbean Community and Common Market), dont l’objectif est d’encourager la coopération politique et sociale ainsi que l’intégration économique de ses adhérents.

En politique intérieure, la première alternance au pouvoir entre les deux partis principaux (le Barbados Labour Party ou Parti travailliste de la Barbade, BLP, et le Democratic Labour Party ou Parti démocratique, DLP) a lieu pacifiquement en 1976. En 1986, c’est le DLP qui accède au pouvoir et Errol Walton Barrow devient Premier ministre. Puis à la mort de Barrow, en juin 1987, Erskine Sandiford lui succède. Les dernières élections, en 1994, voient la victoire du nouveau leader du BLP, Owen Arthur. Grâce aux revenus du tourisme, de la canne à sucre et des activités financières, l’économie de l’île connaît dans les années quatre-vingt-dix un bon niveau de croissance. À l’initiative d’Owen Arthur, le processus d’intégration aux autres îles de la région, dans le cadre de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECS), a été lancé en 1998.