balance n.

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : balance n.. Ce document contient 904 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Dictionnaire

---

balance n. f. (lat. bis «deux fois» et lanx «plateau»). A. Instruments et techniques. 1. Appellation générique
d'instruments servant à comparer des poids et des masses. V. Encycl. / Symbole de la justice. 2. Monte-charge
double servant au transport des berlines dans un puits de mine. 3. Dispositif de commande de certaines soupapes. 4.
Dispositif d'un système stéréophonique muni d'un potentiomètre permettant d'équilibrer le niveau sonore entre les
deux canaux. 5. Filet de forme conique ou cylindrique servant à la pêche de certains crustacés, notamment les
crabes et les crevettes. B. Fig. 1. Faire pencher la balance: prendre parti en faveur de qqun ou de qqch. Mettre
dans la balance: comparer. Mettre en balance: opposer deux choses avant de choisir. Mettre un poids dans la
balance: avancer un argument décisif. Peser dans la balance: avoir de l'importance. Tenir la balance égale: rester
impartial. 2. Pop. Dénonciateur, mouchard. 3. État d'équilibre. La balance des forces en présence. 4. ÉCON.
Balance commerciale: solde des échanges commerciaux entre un pays et l'étranger au cours d'une période donnée,
soit la différence entre le montant des exportations, en valeur FOB*, et celui des importations, en valeur CAF*.
Balance commerciale favorable, excédentaire, lorsque les exportations l'emportent sur les importations. Balance des
paiements: compte présentant l'ensemble des opérations économiques et financières intervenues au cours d'une
période donnée entre un pays et le reste du monde. V. Encycl. 5. COMPTAB. V. Encycl. Encycl. Les balances,
dont l'existence est déjà mentionnée dans Homère et dans la Bible, étaient à l'origine de simples fléaux à deux leviers
égaux, dont le principe est encore largement utilisé de nos jours. On s'aperçut cependant très vite que les leviers ne
devaient pas être forcément égaux, mais que la condition de l'équilibre était l'égalité des couples «poids × longueur»
appliqués aux deux bras (p1l1 = p2l2). Cette constatation est à l'origine de la balance romaine et des bascules à
curseurs. Cependant, l'égalité des bras reste la règle lorsqu'il s'agit de balances à poids indépendants (balances de
précision, ou de Roberval). Au XVIIe s., les balances connurent un perfectionnement décisif avec l'invention des
couteaux qui réduisent considérablement les frottements des articulations. Depuis le milieu du XVIIIe s., on utilise
des balances à ressorts dont l'allongement est proportionnel à la charge; c'est le cas des pesons, des pèsepersonnes, de certains pèse-lettres. Enfin, il existe depuis 1920 environ des balances dites automatiques dont l'un
des bras, de longueur variable, est doté d'un contrepoids fixe, et qui permettent de connaître le poids directement, et
même, dans certains cas, le prix d'une denrée. Une balance doit avoir trois qualités: la justesse ou possibilité de
revenir exactement à la position d'équilibre, la fidélité ou fonctionnement indépendant de la position de la charge sur
le plateau, la sensibilité ou capacité de réaction à une variation faible de poids. Certaines balances de précision
permettent d'obtenir une pesée au cent millionième contre un millième pour les balances du commerce. Pour réduire
le temps des oscillations du fléau qui, sur certaines balances de précision, pourrait durer des heures, on utilise des
amortisseurs hydrauliques. L'industrie utilise de plus en plus des balances électriques, dont les résultats sont exprimés
sous forme de signaux directement utilisables par les ordinateurs de commande des chaînes de production ou de
fabrication (par ex. pour le chargement des hauts fourneaux, l'emballage). / Balance aérodynamique: système de
mesure des charges aérodynamiques s'exerçant sur une maquette, objet d'essais en soufflerie. Balance automatique:
balance de pesée indiquant par lecture directe le poids (et quelquefois le prix) d'une denrée. Balance
électrodynamique: système de mesure de forces électriques au moyen de poids (par ex. la balance de Cotton et
l'électrodynamomètre). Balance gravimétrique: instrument de mesure de la pesanteur. Balance hydrostatique:
instrument servant à déterminer le poids spécifique d'un corps immergé dans un liquide de densité connue. Balance
de torsion: instrument servant à mesurer des forces très faibles au moyen d'un pendule de torsion (balance de
Coulomb, de Cavendish ou d'Eötvös). V. DOSS mesure. - COMPTAB. Balance tableau dans lequel, à une date
déterminée et pour un classement comptable donné, sont inscrits soit le solde des comptes (balance par soldes), soit
le total du débit et le total du crédit de chaque compte (balance des capitaux), soit les deux résultats à la fois
(balance en capitaux et soldes); selon la règle de la comptabilité en partie double, le total des soldes débiteurs doit
être égal au total des soldes créditeurs et la somme des débits égale à la somme des crédits. Le terme de balance
peut être également employé comme synonyme de solde. - ÉCON. Balance des paiements. Selon les normes du
FMI, elle comprend trois parties: a) les opérations sur biens et services: mouvements de marchandises, transports,
assurances, tourisme, revenus des placements, redevances de brevets et dépenses gouvernementales; b) les
paiements de transferts, privés (par ex. les remises de travailleurs immigrés) ou publics (par ex. l'aide aux pays en
voie de développement); c) les mouvements de capitaux et en or monétaire: mouvements à long terme et à court
terme (notamment capitaux flottants*), mouvements des institutions monétaires contrebalançant le solde de la
balance des paiements courants (a et b ci-dessus) et des mouvements de capitaux. / Balances sterling, balances
dollars: avoirs en banque, en livres sterling ou en dollars des États-Unis, détenus par des non-résidents. Il faut
distinguer les balances officielles, détenues par les États ou les instituts d'émissions* étrangers, des balances privées
appartenant à des sociétés ou à des particuliers.