autoguidage n.
Publié le 08/12/2021
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autoguidage n. m. Système automatique de guidage placé à bord d'une fusée, d'un engin spatial, d'une torpille, etc.,
leur permettant de suivre une trajectoire assignée ou d'atteindre un but, sans intervention humaine. V. Encycl. Encycl.
Les premières expériences d'autoguidage furent menées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Des avions
se dirigeaient d'eux-mêmes, par radiogoniométrie, vers des émetteurs. Le principe d'autoguidage direct a donné
naissance aux techniques de la «tête chercheuse», ou homing; elles sont aujourd'hui d'un emploi courant, pour diriger
sur leur objectif un grand nombre d'engins militaires, surtout tactiques. Selon le but recherché, les engins sont dotés
de têtes chercheuses sensibles aux émissions radioélectriques (radars ou émetteurs radio), aux émissions infrarouges
(réacteurs des avions, canons, moteurs, usines, agglomérations), lumineuses ou sonores. C'est là un moyen
remarquablement efficace et pratiquement imparable. Il existe un second principe d'autoguidage, dit indirect, qui
consiste à orienter le mobile à diriger, d'une part en fonction d'un référentiel* ou système de références fixes dans
l'espace, d'autre part en fonction d'instructions programmées. Ce système est d'un emploi courant pour le guidage
des engins militaires à longue portée et de certains engins spatiaux; il est également utilisé pour le pilotage
automatique des avions. On distingue plusieurs familles de référentiels. Les plus précis, les référentiels stellaires, sont
soit des étoiles, soit des régions du ciel génératrices d'ondes radioélectriques; on a recours également à des réseaux
d'émetteurs de radio terrestres. Enfin, on se sert des référentiels inertiels: plates-formes gyroscopiques pouvant
maintenir une direction pendant des heures, avec une dérive insignifiante. Certaines d'entre elles, dites fluidiques*,
qui fonctionnent sans électricité, ont l'avantage d'être insensibles aux brouillages ennemis. Les engins
intercontinentaux peuvent être dotés de plusieurs de ces systèmes correspondant aux différentes phases d'un vol.
autoguidage n. m. Système automatique de guidage placé à bord d'une fusée, d'un engin spatial, d'une torpille, etc.,
leur permettant de suivre une trajectoire assignée ou d'atteindre un but, sans intervention humaine. V. Encycl. Encycl.
Les premières expériences d'autoguidage furent menées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Des avions
se dirigeaient d'eux-mêmes, par radiogoniométrie, vers des émetteurs. Le principe d'autoguidage direct a donné
naissance aux techniques de la «tête chercheuse», ou homing; elles sont aujourd'hui d'un emploi courant, pour diriger
sur leur objectif un grand nombre d'engins militaires, surtout tactiques. Selon le but recherché, les engins sont dotés
de têtes chercheuses sensibles aux émissions radioélectriques (radars ou émetteurs radio), aux émissions infrarouges
(réacteurs des avions, canons, moteurs, usines, agglomérations), lumineuses ou sonores. C'est là un moyen
remarquablement efficace et pratiquement imparable. Il existe un second principe d'autoguidage, dit indirect, qui
consiste à orienter le mobile à diriger, d'une part en fonction d'un référentiel* ou système de références fixes dans
l'espace, d'autre part en fonction d'instructions programmées. Ce système est d'un emploi courant pour le guidage
des engins militaires à longue portée et de certains engins spatiaux; il est également utilisé pour le pilotage
automatique des avions. On distingue plusieurs familles de référentiels. Les plus précis, les référentiels stellaires, sont
soit des étoiles, soit des régions du ciel génératrices d'ondes radioélectriques; on a recours également à des réseaux
d'émetteurs de radio terrestres. Enfin, on se sert des référentiels inertiels: plates-formes gyroscopiques pouvant
maintenir une direction pendant des heures, avec une dérive insignifiante. Certaines d'entre elles, dites fluidiques*,
qui fonctionnent sans électricité, ont l'avantage d'être insensibles aux brouillages ennemis. Les engins
intercontinentaux peuvent être dotés de plusieurs de ces systèmes correspondant aux différentes phases d'un vol.
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