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Auguste Rateau1863-1930Auguste Rateau est né à Royan le 13 octobre 1863.

Publié le 22/05/2020

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« Auguste Rateau 1863-1930 Auguste Rateau est né à Royan le 13 octobre 1863.

Il est le type même du fort en thème : entré à l'École Polytechnique à dix-huit ans, il en sort major en 1883, dans le Corps des Mines.

Après une année de service à Rodez, il est nommé professeur à l'École Nationale de Saint-Étienne, puis de Paris, où il enseigne l'analyse, la mécanique, l'électricité industrielle. En 1887, son attention est attirée — comme celle de tant de ses camarades — par le problème de la ventilation des mines et des appareils qui en assuraient la réalisation.

Il en résulta tout autre chose qu'un de ces rapports ordonnés et corrects, sans plus, dont les archives des grandes Administrations regorgent.

Ce fut une étude remarquable, tant par sa méthode et sa clarté que par les résultats pratiques et les innovations qu'elle comportait. Dès cette époque, Rateau est orienté vers les études de mécanique rotative qu'il portera à un si haut degré de perfection.

Ses Considérations sur les turbomachines et en particulier sur les ventilateurs paraissent en 1892 et, en 1900, il produit son traité des “ Turbomachines ”, ouvrage fondamental universellement connu.

Mais le professeur, le théoricien est doublé d'un réalisateur et ses créations sont innombrables : ventilateurs hélicoïdaux, compresseurs, pompes, turbines, etc.

C'est en 1902 qu'il invente sa première turbine à vapeur multicellulaire, prototype de tant de machines modernes.

Au cours de la guerre 1914-1918, il réalise son remarquable turbocompresseur de suralimentation mû par les gaz d'échappement et qui permet d'obtenir des moteurs d'avions, à toutes altitudes, le vol à couple constant.

Il étend ce procédé de suralimentation aux moteurs Diesel. Lauréat de l'Académie des Sciences, avec les prix Fourneyron (1899) et Poncelet (1911), il est appelé à siéger à l'Académie des Sciences en 1918.

Titulaire, pour l'ensemble de ses travaux, de hautes distinctions décernées par les associations techniques françaises et étrangères, Auguste Rateau avait été nommé docteur honoris causa de nombreuses universités étrangères : en Amérique, en Angleterre, en Belgique, en Allemagne.

En 1903, Rateau créait de toutes pièces la société industrielle qui porte son nom, et ceci souligne jusqu'à quel point était complet et équilibré l'homme qui sut triompher par ailleurs dans le domaine de la science pure. Sous quel angle a-t-il abordé son métier d'ingénieur ? Ce n'est pas de la façon intuitive, fougueuse d'un de Laval dont nous venons de parler.

Il a appliqué toute la rigueur d'un esprit nourri de mathématiques à l'analyse des phénomènes en cause.

Il en a trouvé, exposé avec une clarté remarquable, les lois fondamentales.

Il est de ceux qui non seulement réalisent pour eux-mêmes, mais procurent à d'autres, par des formules et des principes, les outils indispensables à leur réussite.

Ainsi que le dit un jour avec émotion un de ses collaborateurs fidèles, il passa dans sa maison comme un maître au milieu de ses disciples.

D'une extrême bonté, il était accessible à tous, même aux plus humbles, et il secondait patiemment tous les efforts, aussi bien chez ses ingénieurs que dans les bureaux d'études et les ateliers.

Admirateur du travail de l'ouvrier, il ne faisait aucune différence entre les formes diverses de l'activité humaine, intellectuelle ou manuelle, les estimant également indispensables à la logique de la vie et au progrès général.

La beauté, qui l'attirait sous toutes ses formes, devait avoir, à son sens, pour principaux canons, la. »

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