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aubier, e tc.

Publié le 08/12/2021

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aubier, e tc.).
? C e fut un adjectif poétique à la mode, peu avant 1900.
? ALBÉDO n. m., mot d'astronomie et de physique, est emprunté (1902) au latin albedo (depuis
Apulée), dérivé de albus « substance blanche » et en bas latin « blancheur ». Le mot désigne un
indice de réfraction des astres, notamment de la Lune.
? v oir ALBIGEOIS, ALBINOS, ALBUGO, ALBUM, ALBUMINE, AUBADE, AUBERT , AUBIER, AUBURN.

ALBERGE n. f . e st un emprunt (1546, Rabelais) au catalan alberge (attesté 1530), lequel, comme
l'espagnol alberchiga, e st une transformation en arabe d'Espagne, avec l'article al, d u latin
persicum « pêche* ».
? Le mot désigne un hybride de la pêche et de l'abricot.
? Le dérivé ALBERGIER n. m. (1546 ou 1557) est rare.

ALBERTAIN, AINE a dj. et n. e st dérivé du nom de la province de l'ouest du Canada appelée Alberta,
région qui fut érigée en district en 1882. Le nom ne fait pas allusion au prince Albert, mais à sa
fille, Louise Caroline Alberta, épouse de John D. Sutherland Campbell, alors gouverneur du
Canada.

ALBIGEOIS , OISE a dj. et n. e st la francisation (déb. XIIIe s.) du latin albigensis, d e Albiga « Albi »,
peut-être dérivé de Albius, n om d'homme de albus « blanc » (-> albe), ou du préceltique alb
« colline », que l'on retrouve dans Alpes*. C ette racine, peut-être ligure, est d'origine
indoeuropéenne.
? Le mot, qui signifie « d'Albi », sert à désigner (depuis 1223) une fraction de la secte chrétienne
des Cathares, ou « purs », contre lesquels Innocent III fit prêcher une croisade exterminatrice au
XIIIe siècle. ? L'adjectif, outre « d'Albi », qualifie ce qui a rapport à la secte des Cathares de la
région d'Albi.

ALBINOS a dj. et n. e st emprunté (1665) à l'espagnol, où il note le pluriel de albino (v. 1570), du latin
albus « blanc » (-> albe).
? Le mot, surtout appliqué à des Noirs dépourvus de pigment mélanique, s'emploie jusqu'au
XVIIIe s. en concurrence avec n ègres blancs, traduisant l'espagnol n egros albinos, par exemple chez
Buffon. Puis le mot s'étend à toutes les races humaines et se dit aussi d'animaux, surtout comme
adjectif (souris, lapin albinos).
? ALBINISME n. m. e st un dérivé savant (1838).

ALBUGO n. m. e st un emprunt (1492) au latin albugo, précédé par le dérivé albugine (XIVe s.) ; il
correspond à l'ancien provençal albuge (v. 1220). Le mot latin est dérivé de albus « blanc »
(-> albe).
? Terme de médecine désignant une tache blanche sur la cornée, le mot, attesté isolément au
XVe s., s'emploie aussi pour désigner une tache blanche des ongles (1606).
? La forme ALBUGINE a d onné naissance à plusieurs dérivés, comme ALBUGINÉ, ÉE a dj. (1495)
appliqué à la tunique de l'oeil (1751) et celle du testicule (id.) ; ALBUGINEUX, EUSE a dj.,
« blanchâtre » (1503), mot très didactique ; ALBUGINIT E n. f . « inflammation du tissu fibreux, dit
albugineux » (1845). ? C omme albugo, tous ces mots appartiennent à l'usage médical.

ALBUM n. m. e st un mot latin signifiant « surface blanche, tableau blanc », qui est tiré de l'adjectif
albus « blanc » (-> albe).
? Le premier emploi en français (Saint-Évremond, 1662) mentionne l'emploi par les Allemands
d'un « livre blanc relié » que l'on fait signer par des personnalités visitées et que l'on nomme

album amicorum (le livre blanc des amis). ? Le mot, employé seul, est adopté en français (1704) ;
son sens s'étend (déb. XIXe s.) à des cahiers ou publications contenant beaucoup d'illustrations, d'où
album de famille, q ui a pris en argot (1939) le sens de « collection de portraits d'anthropométrie,
concernant des malfaiteurs ». ? Au XIXe s. (1865), album commence à désigner un cahier relié
destiné à recevoir une collection (de timbres, par exemple). On parle ensuite d'album de disques
pour une série de disques vendus ensemble (attesté mil. XXe s., dans les dictionnaires ; déjà album
à records [disques], 1921 au Canada) et même pour une pochette contenant un seul disque ; ce
sens tend à vieillir avec la diffusion du disque compact.

ALBUMINE n. f ., mot savant, a été tiré à la fin du XVIIIe s. (1792) de l'expression suc ALBUMINEUX
(1736), cet adjectif étant dérivé du bas latin albumen (IVe s.) « blanc d'oeuf », de l'adjectif classique
albus « blanc » (-> albe). Albumen avait donné en ancien français albun n. m. (déb. XIIe s.) « blanc
d'oeuf » ou aubun, abun (1245), puis par emprunt, dans le même sens, albumen (1787).
? La notion scientifique d'albumine, d'abord « protéine coagulable nécessaire à la nutrition », s'est
rapidement étendue à un groupe de protéines aujourd'hui spécifiées par des désignations obtenues
à partir d'albumine : lactalbumine, e tc. ? Le mot s'emploie couramment pour albuminurie.
? Le mot a de nombreux dérivés et composés dans la terminologie chimique et médicale.
ALBUMINURIE n. f ., mot forgé en 1838 par Martin Solon avec le grec ourein « uriner », désigne
la présence d'albumine dans les urines. ? De là ALBUMINURIQUE a dj. (1857), aussi substantivé.
?

ALBUMINOÏ DE a dj. (1849) « analogue à l'albumine » est archaïque, sauf comme nom pour
« protéide ».
?

ALBUMINOSE n. f . (1857) a été remplacé par ALBUMOSE n. f . (1898) pour désigner un corps
produit par hydrolyse incomplète de l'albumine.
?

?

ALBUMINER v. t r. signifie « enduire d'albumine » (1865).

?

ALBUMINASE n. f . (1920-1924) désigne une enzyme agissant sur les albumines.

ALBUMINAT E n. f . (1865) s'applique à une combinaison d'albumine et de sels ou d'oxydes
métalliques.
?

ALBUMINEUX, EUSE a dj., après l'expression suc albumineux (ci-dessus) a été reformé (1905) et
s'emploie pour « relatif à l'albumine » et pour « albuminurique ».
?

?

ALBUMINÉMIE n. f . (1926) concerne le taux d'albumine du sang.

?

ALBUMINIQUE a dj. (v. 1950) tend à remplacer albumineux.

?

Le préfixe

?

ALBUMEN n. m. e st emprunté au début du XIXe s. (av. 1808) au bas latin albumen au sens de

ALBUMINO-

e st productif.

« blanc d'oeuf », puis spécialisé en botanique à propos de la réserve alimentaire des graines. ?
Il a pour dérivé ALBUMINÉ, ÉE a dj. (1814).

ALCADE n. m. e st un emprunt médiéval (1323) à l'espagnol alcalde (attesté v. 1060), lui-même
emprunté à l'arabe ? al-q??? « le juge » (Cf. cadi), participe présent substantivé du verbe q ádà
« juger ».
? Le mot est resté typique de l'administration espagnole ; il désigne un magistrat exerçant
diverses fonctions, notamment municipales.

ALCALI n. m. e st un emprunt du moyen français (1363, alkali) à l'arabe ? al (article) q aly « la soude »
désignant la cendre des plantes marines et la soude qu'on en tirait, par le latin médiéval alkali
(1215).
? Alcali, mot de chimie ancienne, s'applique en français comme en arabe à la soude tirée des
cendres, et par analogie aux sels basiques produits par une série de métaux. Le mot désigne encore
dans le commerce une solution ammoniacale, aussi dans alcali volatil.
? Le dérivé ALCALIN, INE a dj. (1691) qualifie les métaux qui produisent des alcalis. Il a été
substantivé en pharmacie (1884, Zola in T. L. F.). ? De là ALCALINISER v. t r. (1877).
ALCALOÏ DE n. m. e st la réfection (1827), avec le suffixe -oïde, d e alcalide (1823, Guibourt) et
désigne les corps à réaction basique qui se trouvent avoir une puissante action physiologique
(comme la morphine, la strychnine, les principes du café, du thé, etc.). ? De là ALCALOÏ DIQUE
adj. (1879) et ALCALOÏ DISME n. m. (1881) « intoxication par les alcaloïdes ».
?

ALCALOSE n. f . e st dérivé (1926) de alcali pour désigner un trouble de l'équilibre entre les
bases (alcalines) et les acides de l'organisme.
?

ALCARAZAS n. m. e st un emprunt (1798) à l'espagnol alcaraza (XVIe s.) au pluriel, emprunt (sous la
forme carraço, 1330) à l'arabe al karr?z « la jarre ».
? Le mot désigne, toujours dans un contexte hispanique ou arabe, un vase de terre poreuse utilisé
pour conserver les liquides au frais (analogue à la g argoulette ).

ALCAZAR n. m. e st un emprunt en architecture (in Larousse, 1866) à l'espagnol alcazar (1069), lui-

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