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Athénagoras

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 11 octobre 1967 Série C-50 Fiche No 2022 Athénagoras 1.

Fort de l'appui du pape Paul VI, le patriarche œcatnénique Athênagoras de Cons­ tantinople (Byzance, Istanbul) s'emploie à réduire le grand schisme d'Orier'lt commencé par son lointain prédécesseur Photius en 867 et consommé par Michel Cérulaire en 1054.

Fils d'un médecin de l'Epire, Athênagoras est né en 1886.

Il fait ses études supérieures au Collège théologique de Chalkis avant de devenir, au colJrs des deux années qui précèdent la première guerre mondiale, vicaire général de Monastir en Yougoslavie.

2.

Aumônier militaire sur le front de Salonique, il y rencontre pour la première fois des Occidentaux.

Son ascension dans la hiérarchie grecque-orthodoxe commence dès la fin de la guerre: d'abord vicaire général de l'archevêché d'Athènes, il est ensuite nommé archevêque de Corfou de 1927 à 1932.

Là, il a ses premiers contacts suivis avec des catholiques romains, et surtout avec lsidoros, archevêque catholique de l'île.

Cette amitié le prépare sur le plan affectif à un rapprochement avec Rome.

Une encyclique du patriarcat d'Istanbul en avait déjà envisagé la possibilité en 1920.

3.

De 1932 à son élévation au siège œcuménique (1948), Athênagoras est arche­ vêque grec-orthodoxe d'Amérique.

Il trouve dans le Nouveau-Monde une commu­ nauté dynamique qu'il quitte à regret pour revenir au Proche-Orient.

Le président Truman, son ami personnel, l'avait pressé d'accepter le patriarcat comme un pas vers l'unité chrétienne face au communisme.

A peine élu, Athênagoras essaie d'améliorer l'organisation de son diocèse et surtout de son administration centrale, le Phanar.

4.

Il tient également à moderniser la liturgie en ordonnant entre autres de garder ouverte l'iconostase (écran de l'autel) pendant les services liturgiques et en essayant d'introduire des bancs et des orgues dans les églises.

Ses innovations n'ont qu'un maigre succès auprès de ses ouailles d'Istanbul.

Echec également au Palais du Phan'ar où, sauf dans l'église et dans le propre bureau d'Athênagoras, règne le désordre, alors que par ailleurs le synode patriarcal demeure aussi peu représentatif du clergé qu'autrefois.

5.

Echecs extérieurs également puisque l'Eglise orthodoxe russe a contesté plu­ sieurs fois au patriarche œcuménique le droit de représenter la panorthodoxie, notamment lors du concile Vatican Il.

Cependant, le rayonnement personnel d'Athéna­ garas s'affirme malgré ces graves divergences où les conflits politiques traditionnels et modernes entre la Russie, la Turquie et la Grèce jouent un rôle important.

Il réussit à imposer l'idée d'un rapprochement avec Rome à la Conférence panorthodoxe de Rhodes qu'il réunit en 1963.

6.

Le 5 janvier 1964, Paul VI et Athênagoras se donnent l'accolade à Jérusalem au cours du pèlerinage papal.

Le dialogue avec Rome s'ouvrait publiquement.

Pour Athênagoras, il s'agissait avant tout de rechercher l'énotis, unité d'esprit mais non de foi et d'organisation, exprimée par une collaboration pratique (notamment en matière sociale et charitable) telle qu'elle existe déjà entre l'Eglise orthodoxe et les Eglises protestantes au sein du Conseil œcuménique des Eglises.

Ce premier pas serait suivi à longue échéance par l'énosis, union qui impliquerait la réorganisation de l'Eglise et le rapprochement théologique.

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