Article "En attendant bojangles"
Publié le 16/05/2022
Extrait du document
«
En attendant Bojangles
Roman
Olivier Bourdeaut écrivain français né en 1980
Sous le regard emerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr.
Bojangles ».
Il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis, épinglée avec de l’humour et de la
tristesse.
Une folie heureuse et contagieuse.
C’est un récit écrit a travers un regard enfantin du premier narrateur pour montrer les moments
joyeux que vivent ces parents et le deuxième n’est autre que celui du père, il nous fait découvrir
l’histoire de cette romance idyllique.
Avec un genre principale de fiction littéraire, c’est un roman
d’une douce nostalgie où l’amour est une fantaisie.
Pour son premier roman, Olivier Bourdeaut
utilisa la fonction littéraire.
L’histoire est rythmé par le slow de Nina Simone « Mr.Bojangles » leur
vie est un tourbillon, une valse éperdue, sensuelle.
Nous rentrons dans l’univers fantasque d’une
famille qui décide de faire la guerre a l’ennuie.
Un amour profond les lie, illuminant leur existence
fantaisiste et échevelée qui n’a qu’un seul mot d’ordre :s’amuser.
Suite a la découverte du carnet de
son père, la perception du lecteur change complètement.
L’auteur nous montre beaucoup de
contraste sur ceux roman, il est a la fois tragique et léger, tendre et cruel, drôle et triste, au fur et a
mesure de l’histoire on remarque que cette deuxième vie amusement et de fantaisie tourne au
cauchemar.
Le tragique est est évoqué a travers un filtre de légèreté qui nous fait penser à « La vie
est belle » de Roberto Benigni (1997).
C’est un texte en prose, une poésie dans laquelle la folie est douce et tient une place importante, on
voit la façon d’aborder les coups durs et de vivre sans se soucier de l’avenir, mais rapidement on
comprend que l’illusion est parfaite et que la réalité est plutôt déconcertante voir bouleversante.
L’humour est très marqué avec des réparties très comiques et des situations extravagantes.
Des parents qui s'aiment d'un amour fou et de leur petit garçon si heureux avec eux.
Ah, au fait, il ne faut pas oublier leur animal de compagnie, plutôt surprenant puisqu'il s'agit d'une
grue nommée Mademoiselle Superfétatoire qui se promène partout dans l'appartement, et qui adore
la lecture car elle reste à côté de la mère quand elle lit sur le canapé.
On essaie même de l'emmener
faire des courses, tenue en laisse, mais l'expérience n'est pas concluante : à chacun sa place.
Chez eux, tout est prétexte à des festivités, toutes les raisons sont bonnes et c'est toujours la mère
qui en est l'instigatrice.
Même l'école est jugée inutile car l'enfant écrit à l'envers et a du mal à
s'adapter de même que pour le calcul.
Aussi les parents ont leur façon bien personnelle pour que
leur garçon puisse malgré tout apprendre à écrire et à compter.
La fameuse chanson de bojangles
qui dure tout au long du livre, peut nous faire penser à celle de « Gatsby » de Scott Fitzgerald.
Ce
jeune auteur de 35 ans utilise une façon simple, légère et émouvante d’écrire ce roman et qui fait
ramener le lecteur en le menant tout doucement vers le thème de la maladie mentale et garde malgré
tout une certaine poésie.
Une histoire pétillante et colorée qui nous embarque quelque part ailleurs,
dans une folie merveilleuse et bouleversante à la fois, où même les larmes ont un goût de malice, où
les fous rires sont malheureux.
Sous un style badin et divertissant se cache bien un auteur poète.
Une vie heureuse pleine d’amusement qui finit en tragédie totale.
On voit que l’amour du père pour
sa femme est bien montré, L’amour fou n’a jamais si bien porter son nom.
Le point de vue du fils
appuie sur un style faussement naïf.
La folie s’empare de la mère qui nous emmène à la descriptions
des malades psychiatriques de l’hôpital de sa mère.
L’amour et la fidélité est la pièce maîtresse entre
les deux époux.
Nous sommes dans la fête, la légèreté mais la tristesse n’est pas si loin, personne
n’est dupe et ce qui était joie de vivre, plaisir va sombrer peu à peu dans la noirceur, qui rappelle
« L’écume des jours » de Boris Vian (1947).
La maladie de la femme montre aussi une contradiction
car elle passe du rire au larme et de l’agitation à la mélancolie, donc la présence d’oxymore pour
appuyer la contradiction.
Une dernière partie montrant le dramatique et en même temps tragique
pour cette famille que l’auteur a très bien relevé.
Du rire au larme..
»
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