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Ars antiqua

Publié le 16/05/2020

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« Ars antiqua Musique polyphonique des XIIe et XIIIe siècles (jusqu'en 1250), regroupant notamment les premiers motets.

L'Ars antiquareposait essentiellement sur les rythmes ternaires.

Avec les débuts de la polyphonie, l'art musical cesse d'être anonyme.Les premiers musiciens connus sont souvent des théoriciens ayant contribué à faire progresser le genre.

Parmi les plus fameuxd'entre eux, Léonin et surtout Pérotin s'imposent comme les maîtres de l'organum (terme latin désignant la musique polyphoniquede l'époque).

Ces musiciens appartiennent au cercle de l'école épiscopale cathédrale (d'où le nom d'"école de Notre-Dame" qui aété donné par la suite à leur mouvance), et non plus, comme auparavant, à celui des monastères.

Il s'agit souvent de chantres(chanteurs de maîtrise membres du clergé), et leurs noms ne sont connus que grâce à des mentions figurant dans diversmanuscrits (d'où la difficulté à les situer précisément).Ainsi Léonin est-il connu par un traité postérieur anonyme (1275), qui le cite comme un "faiseur d'organa" et comme auteur d'ungrand livre de polyphonie composé sans doute vers 1180 (date d'ouverture au culte de la nouvelle cathédrale de Paris).De même, Pérotin le Grand (fin XIIe/début XIIIe s.) est cité par ce traité comme "optimus discantor" (le meilleur "déchanteur",c'est-à-dire le plus grand inventeur de contre-chants mélodiques).Le même auteur lui attribue deux organa quadruples (à quatre voix), les graduels Viderunt et Sederunt, et deux triples (à troisvoix), qui comptent parmi les plus belles réalisations de la musique polyphonique médiévale.

La même source nous apprend quePérotin aurait abrégé le Magnus liber de Léonin (c'est-à-dire transcrit dans une notation plus contemporaine), preuve del'importance capitale de ce musicien.On désigne également par "Ars antiqua" le système de notation musicale de cette période, dont les principaux théoriciens étaientGarlande et Francon.

L'Ars antiqua cède la place à la fin du XIIIe siècle à Ars nova.. »

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