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ARLAND (Marcel)

Publié le 18/05/2020

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« D (Marcel), écrivain français (Varennes-sur-Amance 1899-Brin ville 1986).

Ses premiers récits veulent rom­ pre avec la littérature > à la mode, celle de Morand ou celle de Giraudoux (Terres étrangères, 1923; Étienne, 1924; Monique, 1926), et illustrent son manifeste Sur un nou­ veau mal du siècle (1924), où il analyse la disgrâce d'ârnes malhabiles au bon­ heur, que ne peuvent traduire des écri­ vains qui préfèrent le > à la véracité ténue.

Si le héros de l'Ordre (prix Goncou1·t 1929) est un révolté, un contestataire, c'est d'abord par une absurde volonté de tout gâcher : il meur·t, pardonné de tous, mais se maudissant lui-même.

La véhémence de ce roman s'estompera par la suite, dans des recueils souvent conçus comme des vitraux dont chaque pièce, pour trouver un sens, doit être vue dans l'ensemble (Antarès, 1932; les Plus Beaux de nos jours, 193 7 ; Il faut de tout pour faire un monde, 1947).

L'usage répété de la banalité montre la vertu de cet indicible qu'on arrive à dire, sans « histoires » ni « �ttitudes ».

Le monde des villages est peint, avec ses rancœurs, ses silences, ses « humbles miracles )) .

Aux histoires imaginées, l'auteur mêle volontiers ses souvenirs (l'Eau et le Feu, 1956 ; A perdre haleine, 1960; le Grand Pardon " � 965 .; Proche du silence, 1973).

Les emotions de l'enfance et de l'adoles­ c �nce, les malédictions du couple, l'Improbabilité qu'aux plus hautes exi­ gences réponde le bonheur personnel sont quelques-uns des thèmes qui ne cessent de traverser l'œuvre, partagée entre la lueur inte11nittente des êtres, la splendeur de la nature et la médiocrité du quotidien (Avons-nous vécu ?, 1977 ; Ce fut ainsi, 1979; Lumière du soir 1 �8� ).

Ltunière et ombre composen t runsi un « accord )) qui peut être une «grâce )) (la Grâce d'écrire, 1955).

Cri­ tique écouté, Arland fut avec Jean Paul­ han (1953-1977) codirecteurde laN.

R.F.. »

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