Arianisme

« MÉROVINGIENS Clovis vers 500 • LE ROI ET LES HOMMES Qu'est-ce que l'arianisme ? franc.

Le roi noue alliance avec l'Église catholique qui évan- gélise son peuple, seul parmi les barbares à être resté païen.

A l'aube du VI' siècle, Lombards et Wisigoths sont eneffet chrétiens.

Mais, aux yeux de l'Église de Rome, ce sont des hérétiques car ils sont demeurés ariens malgré les décisions prises lors des conciles de Nicée, en 325, et de Constantinople, en 381.

Arius et l'arianisme « Hérésie » apparue au IVe siècle, la doctrine d'Arius menace l'unité du christianisme.

Opposant presque l'Orient et l'Occident, l'arianisme posera de nouveau problème lors des invasions barbares.

Deux conciles tenteront d'en venir à bout.

Au Vie siècle, Clovis entrera en lutte contre les peuples ariens, Panégyrique de Bruzio Visconti.

Arius et foi, de Bartolomeo da Bologna di Bartoli.

Miniature italienne du XIV` siècle conservée au musée Condé à Chantilly.

Burgondes, Goths et Wisigoths.

Sous couvert d'orthodoxie, le roi des Francs les soumettra à sa toute- puissance et annexera leurs territoires.

e baptême de Clovis à .1-4 Reims, en 496, ouvre une ère nouvelle pour le royaume Prêtre à Alexandrie, Arius est le promoteur de l'arianisme, une doctrine qui va menacer profondément l'unité du chris- tianisme naissant.

Au cours des IV' et V' siècles, la religion chrétienne est agitée par d'in- tenses débats philosophiques et théologiques.

Ces contro- verses vont l'obliger à définir avec précision l'ensemble de ses croyances et sa théologie.

Arianisme, donatisme, péla- gisme, nestorianisme — du nom de leurs inspirateurs - seront considérés comme des hérésies.

Car ces « pensées » religieuses diffèrent de la doc- trine officielle qui s'élabore petit à petit.

Au début du IV` siècle, sans doute aux alen- tours de 320, Arius réfléchit au problème de la Trinité (un seul Dieu en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint- Esprit).

Influencé notamment par la philosophie néoplatoni- cienne, il estime que seul Dieu le Père est réellement et totalement divin.

De sorte que le Fils de Dieu serait, lui, d'une part « moins » divin et •. »