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Archiloque (719-660 av.)

Publié le 22/05/2020

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ARCHILOQUE de Paros. Poète grec. La légende rapporte que les habitants de Paros, voulant fonder une colonie dans File de Thasos, envoyèrent à Delphes celui qui devait prendre la tête du mouvement, pour consulter l’oracle d’Apollon. Mais quand à Paros on connut la mystérieuse réponse du dieu, personne ne réussit à en comprendre le sens; alors un jeune garçon plein de hardiesse s’avança an milieu des citoyens embarrassés et expliqua les paroles divines. Cet enfant qui, seul, était familier avec la langue des dieux et auquel Apollon avait déjà prédit l’immortalité, était Archiloque. Né à Paros, d’un père noble, Télésiclès, et d’une esclave thrace, appelée Énipô, dans les dernières années du VIIIe siècle, ou, selon d’autres, au début du VIIe siècle avant J.-C., il est probable qu’il fut emmené par sa famille à Thasos. Mais les espérances des émigrants qui pensaient faire fortune furent rapidement déçues. La vie dans la colonie se montra plus difficile encore que dans la mère patrie. L’île de Thasos, en partie couverte par une végétation sauvage, exposée aux incursions des Thraces barbares, offrait très peu de ressources et était devenue, par surcroît, le refuge de la pègre. Toujours plus pauvre et toujours plus isolé, à cause de la naine que porte toujours le peuple aux nobles déchus, Archiloque s’engagea dans les troupes mercenaires pour gagner sa subsistance et se donner une raison de vivre. A partir de ce moment-là, il se détacha complètement du monde dans lequel il avait vécu jusqu’alors; et ce fut sans doute la raison pour laquelle il se vit refuser la jeune fille qu’il aimait, Néoboulé, que son père Lycambès, compatriote d’Archiloque demeuré à Paros, lui avait promise en mariage. Cette passion contrariée que la distance et la nostalgie ne faisaient que grandir, et peut-être plus encore les blessures d’amour-propre devinrent le drame de la vie d’Archiloque. Ne songeant plus qu’à se venger, comme il l’avait déjà fait de ses anciens amis de Thasos, il écrivît contre Néoboulé et Lycambès bon nombre de ses fameux ïambes, poèmes diffamatoires qui devinrent célèbres dans l’antiquité pour leur violence. La légende — acceptée comme véridique jusqu’au siècle dernier — dit que Lycambès et sa fille, ne pouvant supporter plus longtemps les persécutions du poète, se pendirent. Quoi qu’il en soit, les anciens et les modernes ont toujours considéré Archiloque comme le plus grand chantre de la haine qui ait jamais existé, sans chercher à connaître les raisons qui pouvaient motiver cette haine, cette fureur, ces sarcasmes dont s’enflent ses poèmes. La faillite de ses espérances, l’impossibilité où il se trouva de se refaire une vie nouvelle à Thasos, les affres de la misère, ses âpres déceptions amoureuses et enfin la dure existence de mercenaire qu’il dut mener exaspérèrent sans doute le malheureux Archiloque, mais n’altérèrent en rien sa grande noblesse de caractère. Combattant un jour contre une tribu thrace, il fut obligé de fuir pendant la bataille et d’abandonner son bouclier. Et comme le poète confesse cette peu glorieuse aventure dans un des fragments de ses Elégies, tous les anciens et bon nombre des modernes ont tenu Archiloque pour un homme lâche. Les Spartiates, au nom de leur culte pour l’héroïsme, bannirent de leur ville ses poésies. Mais qu’il ne fut pas un homme lâche, Archiloque l’a montré en combattant jusqu’à la mort pour sa patrie alors attaquée par les habitants de Naxos. Plus tard, les habitants de Paros élevèrent un temple en son honneur et lui rendirent un culte comme à un dieu ou à un héros qui avait protégé l’île, et sur les parois du temple firent graver une grande quantité de ses vers. D’après la légende, celui qui tua le poète avait nom Calondas, et un jour que ce dernier s’était rendu à Delphes, Apollon le chassa en disant : « Sors d’ici, tu as tué le serviteur des Muses. » Archiloque est le premier des poètes grecs à propos de qui on puisse donner une date certaine : dans une de ses poésies, il décrit une éclipse de soleil qui eut lieu, sans aucun doute, le 6 avril 648 ou, selon des calculs plus récents, le 6 avril 647 avant J.-C. et qui fut visible de toutes les îles de la mer Égée. Le poète mourut très probablement quelques années plus tard.

« Archiloque 719-660 av.

J.-C. De Paros.

Il élève à la dignité littéraire des rythmes comme l'ïambe et des genres comme l'élégie.

Ses vers satiriques avaient le pouvoir d'inciter ses victimes au suicide.. »

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