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Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique... », Paul Valéry affirme : « Ce fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp. 95 et 97. Valéry pense à la phrase où Mallarmé parle d'un a

Publié le 09/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique... », Paul Valéry affirme : « Ce fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp. 95 et 97. Valéry pense à la phrase où Mallarmé parle d'un art capable « d'achever la transposition, au livre, de la symphonie ou uniment de reprendre notre bien ».) Vous commenterez cette affirmation. Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. Musique, poésie, deux termes qui ont toujours été rapprochés au point de sembler parfois confondus. Dans l'Antiquité grecque, c'est une même expression (la « lyrique ») qui désigne la poésie et le chant, et inversement la « musique », c'est d'une façon très ample l'art des Muses, pas seulement celui des sons.. En latin carmen, c'est le chant envoûtant et c'est le poème. Au Moyen Age, nombreux sont les poèmes à forme fixe dont le nom suggère leur accompagnement musical ou chorégraphique (chant royal, chanson de toile, ballade, rondeau, etc.). Aussi sommes-nous un peu surpris de lire sous la plume de Valéry que Baudelaire est le premier de nos poètes qui « subit, invoque, interroge la Musique ». Bien plus, généralisant à tout le Symbolisme cette proposition, Valéry ajoute : « Le Symbolisme se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien. » Que veut-il dire exactement? En quoi consiste cette initiative musicale? Est-elle aussi simple que Valéry a l'air de l'imaginer? Ne met-il pas l'accent sur l'une des difficultés essentielles du Symbolisme, sans, par ailleurs, réussir à caractériser totalement celui-ci? Telles sont les questions que soulève ce jugement péremptoire.

« SUJET .

Après avoir écrit : « Au même Baudelaire appartient une autre initiative.

Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique...

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» (Variété I, Avant-propos à « La connaissance de la Déesse », pp.

95 et 97.

Valé ry pense à la phrase où Mallarmé parle d'un art capable « d'achever la transposition, au livre, de la symphonie ou uniment de reprendre notre bien ».) Vous commenterez cette affirmation.

RÉFLEXIONS PRÉLIMINAIRES 1.

Un tel genre de sujet peut paraître hors du propos du présent manuel, où nous écartons délibérément l'étude des thèmes chez les écriPains ou dans les Écoles.

Ce n'est qu'une apparence : en effet,- il s'agit ici plus de réfléchir sur l'essence de la poésie à propos de ses analogies aPec la musique que de traiter de la musique chez les S�C(I?;UX/s ·- ( étude qui conPiendrait plutôt à un mémoire ou à une thèse qu'à une dissertation). 2.

Le mot de Valér� est loin d'inPiter à un parallèle pur et si.,;,,ple entre la poésie et la musique.

La formule finale, d'après laquelle les poètes reprennent à la musique leur bien, lui donne une tout autre portée. On atte",idrait plutôt en effet de lire que les poètes s�C(I@;UXeU ont demandé à la musique ce qui était son bien pour l'introduire dans la. »

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