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Antonio Salieri (1750-1825)

Publié le 23/05/2020

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SALIERI Antonio. Musicien italien. Né le 18 août 1750 à Legnano, près de Vérone, mort le 7 mai 1825 à Vienne. Il fit tout d’abord ses études à Legnano, puis il se rendit à Venise avec Pescetti, Ferdinando Pacini et Gassmann. Outre l’influence que ce dernier exerça sur le style de Salieri, il l’emmena à Vienne, le mit en rapport avec Gluck, Scarlatti, Métastase, Calzabigi, et l’introduisit à la cour de Joseph II. C’est à Vienne que Salieri résolut de s’établir. Il écrivit, en premier lieu, des opéras-comiques pour le théâtre de la cour, et en 1771 donna dans le genre sérieux avec Armide . De 1771 date Don Quichotte. Par la suite, il composa des œuvres qui appartenaient à l’un et l’autre genre, et l’on en possède en tout trente-six. En 1772, La Foire de Venise, opéra-comique, eut une fortune considérable. De la même année date Le Seau enlevé. En 1774, à la mort de Gassmann, Salieri fut nommé compositeur officiel de la cour et maître de chant à l’Opéra italien. De 1778 à 1780, il fit une tournée en Italie, et donna des représentations à Milan — L’Europe reconnue — à Venise, à Rome. Après avoir regagné Vienne, il remporta un de ses plus grands succès avec une œuvre écrite en allemand, Le Ramoneur. De 1782 date Sémiramis . En 1784, il se rendit à Paris et donna à l’Opéra son œuvre dramatique la plus importante : Les Danaïdes . Puis il fit représenter à Vienne des opéras-comiques : La Grotte de Trofonio, La Musique d’abord, les paroles ensuite, et de nouveau à Paris Les Horaces, qui n’eurent point de succès alors que Tarare, tragi-comédie, fut un triomphe. De 1788 à 1824, il fut, à Vienne, maître de chapelle de la cour, et écrivit à cette époque différentes œuvres — Pastor fido , Catilina , Axur, Le Maure, Falstaff . Enfin, il eut de nombreux élèves, dont Beethoven, Schubert, Liszt, fit des voyages à Prague, Francfort, etc., et fut l’ami de Haydn, Herold, Spontini, Meyerbeer. On a souvent reproché à Salieri d’avoir été la cause indirecte de la mort de Mozart; cette accusation ne repose — on le sait maintenant — sur aucun élément sérieux. Le grand poète russe Pouchkine, s’emparant de la légende selon laquelle Mozart aurait été empoisonné par Salieri, écrivit une scène dramatique en vers, d’une grande beauté : Mozart et Salieri.

« Antonio Salieri 1750-1825 Depuis l’âge de seize ans, il passa la plus grande partie de sa vie à Vienne, où il fut le maître de Beethoven et de Schubert ; à Paris, qui “ déjà alors était considéré comme l’arbitre du talent ” (Riemann), Gluck, son protecteur, fit représenter d’abord sous son propre nom les Danaïdes en 1784.

Le public parisien applaudit encore Les Horaces en 1786 et Tarare (1787), sur un livret de Beaumarchais.. »

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