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Antonio Pérez1540-1611C'est un des personnages les plus extraordinaires du règne de Philippe II.

Publié le 23/05/2020

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« Antonio Pérez 1540-1611 C'est un des personnages les plus extraordinaires du règne de Philippe II.

Fils de Gonzalo Pérez, secrétaire de Charles Quint et de Philippe II, Antonio étudia aux universités d'Alcalá, Louvain, Venise, Padoue et Salamanque avant de revenir en Espagne s'initier aux affaires sous la direction de son père, auquel il succéda en 1566.

Chargé plus particulièrement des affaires d'Italie, Antonio Pérez s'insinua dans la confiance du roi dont il connaissait et utilisait les faiblesses.

Fort lié à la famille d'Éboli et surtout à la princesse, il fut impliqué avec elle dans l'assassinat d'Escobedo, secrétaire de Don Juan d'Autriche (1578).

Tous deux furent incarcérés en 1579, sans qu'Antonio cessât pour cela de remplir ses fonctions.

En 1590, il s'évada et se réfugia à Saragosse où il comptait jouir de la protection des privilèges (fueros) reconnus à l'Aragon.

Philippe II tenta de tourner la difficulté en faisant poursuivre Pérez par l'Inquisition ; sous prétexte d'hérésie.

Une série d'émeutes empêcha les inquisiteurs de transférer l'accusé hors d'Aragon et Philippe II se résolut à intervenir militairement pour soumettre les révoltés.

Deux jours avant l'entrée des troupes royales à Saragosse, Antonio Pérez s'enfuit au Béarn d'abord (159l-1592), puis en Angleterre (1593-1595) et enfin en France.

Partout, il devait écrire contre Philippe II, son ancien maître, ouvrages et pamphlets venimeux, partout, il chercha à inspirer contre lui des entreprises de tout genre, d'où la réputation de traître à la patrie qui allait désormais s'attacher à son nom.

Après l'avènement de Philippe III, il chercha en vain, avec l'appui de Henri IV, à obtenir son pardon et mourut en exil.

Quatre ans plus tard, en 1615, l’Inquisition lava sa mémoire de son prétendu crime d’hérésie.. »

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