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Anton Tchekhov

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Anton Tchekhov Ce document contient 1599 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Anton Tchekhov (1860-1904) Le pere d'Anton Pavlovitch Tchekhov etait epicier, et son grand-pere, soumis au servage pendant une partie de sa vie, avait ete affran- chi.

Tchekhov vit le jour a Taganrog, port si- tue sur la cote est de la mer d'Azov, puis se rendit a Moscou avec sa famille quand son pere, qui tenait un petit commerce, fut decla- re en faillite.

II suivit alors des cours de me- decine, tout en subvenant aux besoins de ses quatre freres, de sa soeur et de ses parents, grace a son talent d'ecrivain.

II redigea, en effet, des petits contes et des saynetes (plus de mine), des nouvelles et des romans (et me- me, dejA, un roman policier), ce qui lui per- mit de payer les factures de toute la famille et de parvenir en meme temps a passer maitre dans tous les styles litteraires, et a composer avec une egale facilite des textes comiques et serieux.

Les bouleversements politiques qui presagerent la revolution russe ne l'affecte- rent pas; mais, en 1890, il decida de se retirer dans l'ile de Sakhaline, a l'est de la Siberie, pour y etudier dans la solitude ment d'une colonie penitencieretsariste qu'on y avait installee.

Quand, en 1891-1892, les campagnes russes souffrirent de la fami- ne, il utilisa ses connaissances medicales pour alleger les souffrances.

Puis it acheta une fer- me situ& a environ 80 km de Moscou, et alla y vivre en compagnie de ses parents ages.

Il soigna la population de la contr.& tout en continuant a ecrire en grand nombre de cour- tes pieces de theatre et des textes en prose. En 1896, sa premiere piece fut portee A la sce- ne a Saint-Petersbourg, l'actuelle Leningrad.

Il s'agissait de La Mouette, qui connut, a re- poque, un echec retentissant, peut-titre parce que l'humour sous-jacent de cette oeuvre merveilleuse passa completement inapergu. Tchekhov se jura de ne plus jamais ecrire pour he theatre.

"L'echec fut tellement plus terrible que je nraurais jamais ose l'imagi- ner", ecriravt-il plus tard.

En 1898, le Thea- tre d'Art de Moscou fut fonde, et un de ses directeurs, Stanislaysky, comprit tout ce que l'oeuvre de Tchekhov avait d'inexprime.

II reprit La Mouette, et son entreprise ayant ete couronmee de succes, Tchekhov se remit a ecrire pour le theatre.

Sa piece suivante, On- cle Vania (1897), fut montee a Moscou en 1899; c'est une etude d'une subtilite eblouis- sante sur he desoeuvrement des habitants d'u- ne maison situee dans la campagne russe.

Le public lui reserva un accueil enthousiaste. Vers 1900, l'etat de sante de plus en plus pre- cake de Pecrivain le forca a s'installer a Yal- Ci-dessus: Anton Tchekhov, au- teur dramatique, mais aussi un des plus grands nouvellistes de son époque. Ci-dessous: Louise Purnell et Joan Plowright dans Les Trois Soeurs au Theatre national de Londres en 1967.

ta, sur les bords de la mer Noire.

Il y ecrivit, toujours pour le Theatre d'Art de Moscou, deux pieces qui comptent parmi ses plus bel- les productions.

El les sont toutes les deux marquees de touches typiquement tchekho- viennes, d'une approche sensible du sujet, d'un mouvement de scene extremement re- duit, et d'un mélange savant d'humour et de pathos. Les Trois Soeurs, piece &rite en 1900, et por- t& a la scene en 1901, trace une image sym- pathique et vraisemblable de trois jeunes femmes qui usent leurs vies et leurs illusions dans la monotonie de la campagne russe.

La Cerisaie fut presentee pour la premiere fois au public moscovite en 1904, le jour de Pan- niversaire de son auteur.

Elle decrit la vie d'une classe sociale en voie de disparition, celle des riches proprietaires terriens.

Tche- khov y reussit des personnages qui demeu- rent comiques, meme dans les scenes od ils Anton Tchekhov (1860-1904) Le père d'Anton Pavlovitch Tchekhov était épicier, et son grand-père, soumis au servage pendant une partie de sa vie, avait été affran­ chi.

Tchekhov vit le jour à Taganrog, port si­ tué sur la côte est de la mer d'Azov, puis se rendit à Moscou avec sa famille quand son père, qui tenait un petit commerce, fut décla­ ré en faillite.

Il suivit alors des cours de mé­ decine, tout en subvenant aux besoins de ses quatre frères, de sa soeur et de ses parents, grâce à son talent d'écrivain.

Il rédigea, en effet, des petits contes et des saynètes (plus de mille), des nouvelles et des romans (et mê­ me, déjà, un roman policier), ce qui lui per­ mit de payer les factures de toute la famille et de parvenir en même temps à passer maître dans tous les styles littéraires, et à composer avec une égale facilité des textes comiques et sérieux.

Les bouleversements politiques qui présagèrent la révolution russe ne l'affectè­ rent pas; mais, en 1890, il décida de se retirer dans l'île de Sakhaline, à l'est de la Sibérie, pour y étudier dans la solitude le fonctionne­ ment d'une colonie pénitencière tsariste qu'on y avait installée.

Quand, en 1891-1892, les -campagnes russes souffrirent de la fami­ ne, il utilisa ses connaissances médicales pour ·alléger les souffrances.

Puis il acheta une fer­ me située à environ 80 km de Moscou, et alla y·vivre en compagnie de ses parents âgés.

Il soigna la population de la contrée tout en continuant à écrire en grand nombre de cour­ tes J;Sièces de théâtre et des textes en prose.

En 1896, sa première pièce fut portée à la scè­ ne à Sai~-Petersbourg, l'actuelle Leningrad.

Il s'agissait de La Mouette, qui connut, à l'é­ poque, un échec retentissant, peut-être parce que l'humour sous-jacent de cette oeuvre merveilleuse passa complètement inaperçu.

· Tchekhov se jura de ne plus jamais écrire pour le théâtre.

':l'échec fut tellement plus terrible que je aurais jamais osé l'imagi­ ner", écrira ~t-il plus tard.

En 1898, le Théâ­ tre d' Ar;t .Qe Moscou fut fondé, et un de ses directeurs, Stanislavsky, comprit tout ce que l'œuvre de Tchekhov avait d'inexprimé.

Il reprit La Mouette, et son entreprise ayant été couronnée de succès, Tchekhov se remit à écrire pour le théâtre.

Sa pièce suivante, On­ cle Vania (1897), fut montée à Moscou en 1899; c'est une étude d'une subtilité éblouis­ sante sur le désoeuvrement des habitants d'u­ ne maison située dans la campagne russe.

Le public lui réserva un accueil enthousiaste.

Vers 1900, l'état de santé de plus en plus pré­ caire de l'écrivain le força à s'installer à Y al- Ci-dessus: Anton Tchekhov , au­ teur dramatique, mais aussi un des plus grands nouvellistes de son époque .

Ci -dessous: Louise Purne/1 et Joan Plowright dans Les Trois Soeurs au ThéOtre national de Londres en 1967 .

ta, sur les bords de la mer Noire.

Il y écrivit, toujours pour le Théâtre d'Art de Moscou,: deux pièces qui comptent parmi ses plus bel­ les productions.

Elles sont toutes les deux marquées de touches typiquement tchekho­ viennes, d'une approche sensible du sujet, d'un mouvement de scène extrêmement ré­ duit, et d'un mélange savant d'humour et de pathos.

Les Trois Soeurs, pièce écrite en 1900, et por­ tée à la scène en 1901, trace une image sym­ pathique et vraisemblable de trois jeunes femmes qui usent leurs vies et leurs illusions dans la monotonie de la campagne russe.

La Cerisaie fut présentée pour la première fois au public moscovite en 1904, le jour de l'an­ niversaire de son auteur.

Elle décrit la vie d'une classe sociale en voie de disparition, celle des riches propriétaires terriens.

Tche­ khov y réussit des personnages qui demeu­ rent comiques, même dans les scènes où ils. »

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