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Antoine Boutserin

Publié le 26/06/2022

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« Culture, le magazine culturel en ligne de l'Université de Liège La Chanson du mal-aimé d'Apollinaire Un « triste et mélodieux délire » au seuil de la modernité er Le 1 mai 1909, à peine dix ans après son séjour dans la ville de Stavelot (été 1899), Guillaume Apollinaire fait paraître dans le prestigieux Mercure de France un long poème de trois cents vers, La Chanson du malaimé, qui sera repris dans son premier recueil Alcools en 1913.

Celui qui n'avait encore que vingt-neuf ans livrait là l'un de ses plus beaux textes, un « triste et mélodieux délire » évoquant sur le ton du regret son amour malheureux pour l'anglaise Annie Playden, avec un art qui fait la transition entre la poésie ancienne et celle qui s'annonce, et qui place ce long poème au seuil d'une modernité que le poète a grandement contribué à instaurer. Un amour Annie Playden En 1901, celui qui ne signe pas encore Apollinaire saisit l'opportunité d'un emploi de précepteur.

Une riche Allemande de la région de Cologne, Mme de Milhau née Hölterhoff, l'engage comme précepteur français de sa fille Gabrielle, qui a neuf ans.

La « famille » compte aussi une jeune gouvernante anglaise, Annie Playden. À partir d'août 1901, Mme de Milhau, sa fille et ses employés vont séjourner pendant plusieurs mois dans la région du Rhin.

Guillaume voyage en Allemagne, en découvre les grandes villes, en nourrit ses yeux, ses souvenirs et son imaginaire.

C'est aussi à cette époque que son écriture poétique s'affermit et se fixe une première manière, qu'illustreront les poèmes du cycle rhénan, partiellement repris dans Alcools en 1913. © Université de Liège - http://culture.ulg.ac.be/ - 26 April 2011 -1-. »

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