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Antipsychiatrie

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Antipsychiatrie 1 Mouvement d'origine anglaise, l'antipsychiatrie est (iéfi­ nie par l'un de ses créateurs, le psychiatre londonien D.

Cooper, comme une " psychiatrie idéale ...

Elle se fonde d'abord sur une critique de la psychiatrie classique, à laquelle elle reproche d'envisager les troubles mentaux dans une perspective strictement médicale.

Selon les psy­ chiatres classiques, les altérations des relations du sujet avec son entourage seraient dues notamment à des lésions organiques encore Ignorées.

Le malade est traité égale­ ment ·de façon organique (drogues, électrochocs, etc.).

De plus, il est privé de liberté, de travail, d'amour et même de communication.

2 La psychothérapie Institutionnelle, qui tente une réforme thérapeutique fondée sur une communication plus large et une certaine participation du malade, et même la psychiatrie de secteur, qui tente d'éviter l'hospitalisation du patient, soigné le plus possible à domicile, n'échap­ pent pas à la critique des antipsychiatres.

Ceux-ci renver­ sent le problème et considèrent que la folie n'est pas une maladie du sujet, mais une conduite utile permettant à l'individu de se libérer des conflits affectifs dont il souf­ fre.

Il faut donc créer des structures nouvelles oll l'expé­ rience délirante puisse se poursuivre en toute liberté.

3 .

En 1965, les docteurs Laing, Cooper et Estersen ouvrent trois lieux d'accueil, dont le plus important, Kingsley Hall, · va fonctionner pendant cinq ans.

Les malades y entrent et en sortent librement.

Aucun soin n'y est donné.

Chacun y vit selon ses propres règles.

Une liberté comp,ète y règne en ce qui concerne la libido.

Dans ces lieux d'accueil, le malade se délivrerait de sa psychose, à tra­ vers un mouvement psychodramatique auquel participent tous les résidents.

Ils accomplissent le • voyage •· ce que Ronald Laing appelle la • métanola • et qui est un retour en arrière jusqu•• l'époque précédant le conflit pathogène. 2 / 2. »

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