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Antibiotiques

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 1"' juin 1966 Série B-33 Fiche N• 1173 Antibiotiques 1.

Les antibiotiques sont, initialement, des substances d'origine biologique extraites de cultures de micro-organismes vivants et douées d'une action inhibitrice vis-à-vis des agents pathogènes (microbes, virus, bactéries et champignons).

A la différence des antiseptiques, qui attaquent sans discernement les protéines des agents patho­ gènes et celles des cellules-hôtes, les antibiotiques n'exercent leur action que sur les micro-organismes pathogènes, limitant leur développement aux faibles doses, les détruisant lentement aux fortes doses.

L'écart entre la dose bactériostatique et la dose bactéricide est en général important; il permet une plus grande souplesse de traitement que les antiseptiques.

2.

La découverte du premier antibiotique remonte à l'observation faite par Fleming, en 1929, de l'effet inhibiteur d'un champignon (Penicillium) sur une culture de staphy­ locoques contaminée fortement.

La production industrielle de la pénicilline, extraite de ce champignon, ne commence qu'en 1940, stimulée par les besoins de la guerre.

Partant de l'observation que le sol contient très peu de germes pathogènes, une étude systématique des micro-organismes du sol est alors entreprise; elle aboutit à l'extraction d'une nombreuse série de nouveaux antibiotiques: streptomycine, chloramphénicol, néomycine, érythromycine, tétracycline, isoniazide, etc., dont les plus simples sont maintenant fabriqués par synthèse chimique.

3.

L'emploi des antibiotiques a déterminé d'immenses progrès dans la thérapeutique anti-infectieuse: simplification du traitement, raccourcissement de l'évolution et dimi­ nution de la gravité des maladies (dans de nombreux cas, suppression du risque mortel); réduction de la période de contagion et des complications; plus grande sécurité lors des interventions chirurgicales.

Grâce aux antibiotiques, depuis une dizaine d'années la mortalité (surtout infantile) a considérablement diminué, et cer­ taines maladies (paludisme, lèpre) ont presque entièrement disparu.

4.

Pourtant, les antibiotiques ne sauraient être utilisés comme panacée.

S'il est tentant d'y recourir à tout propos, il ne faut pas méconnaître les risques dus à un usage abusif: le diagnostic devient plus difficile, les affections bénignes « se refroi­ dissent.

et traînent en longueur et l'état d'Immunité est atténué.

Traitées irrationnel­ lament par les antibiotiques, scarlatine, coqueluche et typhoïde peuvent récidiver.

5.

Le danger majeur est dans la résistance microbienne aux antibiotiques.

Ce phéno­ mène naturel (certaines souches bactériennes isolées avant la découverte des anti­ biotiques leur sont invulnérables) est accentué par l'antibiothérapie.

La présence d'antibiotiques détruisant les germes sensibles favorise la multiplication des mutants résistants et assure leur sélection.

Ainsi, la plupart des souches actuelles de staphy­ locoques et de bacilles de Koch ont acquis une grande résistance.

Heureusement, ce phénomène reste limité à quelques espèces et les streptocoques, pneumocoques, tréponèmes, etc., ont gardé intacte leur sensibilité après vingt ans d'antibiothérapie. 2 / 2. »

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