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Andrea Sansovino1460-1529Andrea Sansovino qui s'appelait Contucci, naquit à Monte-san-Savino, près d'Arezzo, en1460.

Publié le 22/05/2020

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« Andrea Sansovino 1460-1529 Andrea Sansovino qui s'appelait Contucci, naquit à Monte-san-Savino, près d'Arezzo, en 1460.

Vasari lui prête la même enfance pastorale qu'à Giotto et le montre en train de dessiner et de modeler les moutons de son père, qu'il avait charge de garder.

Le podestat local, remarquant ces essais, fit entrer l'enfant dans l'atelier de Pollaiuolo.

Le jeune Andrea profita des leçons du maître bronzier, puisqu'on trouve son nom inscrit, en 1491, sur le registre de la maîtrise des tailleurs de pierre. Chez Pollaiuolo, Andrea reçut, l'un des premiers à la fin du siècle, une formation presque entièrement profane.

Les tombeaux de Sixte IV et d'Innocent VIII, chefs-d' œ uvre de son maître, sont vraiment les premiers du genre à être traités sans aucun souci religieux.

Des vertus humaines, et non théologales, sont figurées sous l'aspect de ravissantes italiennes. C'est d'ailleurs pourquoi ces tombeaux comptent comme les seuls ouvrages de l'ancienne basilique que Bramante consentit, en les mutilant, à replacer dans le nouveau Saint-Pierre. L'une de ces tombes, celle de Sixte IV, conserve le réalisme tragique d'un gisant médiéval, tandis que la seconde, celle d'innocent VIII assis sur sa sedia, annonce les triomphants pontifes de Bernin. Par sa grâce et son charme, Sansovino à ses débuts se rattache aux della Robbia et c'est justement à Giovanni que l'on attribue la réalisation en terre colorée des premiers travaux d'Andrea, deux autels pour l'église Sainte-Agathe, à Monte-san-Savino.

Ce sont deux retables en bas-reliefs, garnis de saints, où Andrea reste le disciple aimable et intelligent des Florentins du Quattrocento.

Son Saint Laurent rappelle Donatello ; son Sébastien s'inspire de Benedetto da Majano ; ses anges proviennent de Mino da Fiesole.

Mais l'apport de nouveauté vient de l'antique.

Il avait travaillé sous Bertoldo dans les jardins de l'Académie laurentienne, qui rassemblait la première collection d'antiques qu'on ait alors jamais réalisée. Cette nouveauté explique le dépouillement progressif qui marque son second travail, l'autel du Saint-Sacrement, dans la chapelle Corbinelli de l'église San Spirito à Florence. L'architecture de l'autel respecte en gros le type hérité des Rossellino, mais pour le décor des pilastres, Andrea innove.

Il abandonne l'ancien matériel de palmettes et de rinceaux, pour inaugurer un symbolisme plastique d'attributs tirés du sujet et du lieu : vases cultuels, instruments de la Passion, groupés en trophées, qui prolongeront leur existence jusqu'à la chapelle de Versailles. Pour clore la liste de ses ascendances artistiques, notons que c'est le Lucquois Mateo Civitali qu'Andrea évoque avec les statues des niches, le Saint Jacques , le Saint Matthieu surtout et nous aurons fini de fixer, non l'essentiel, mais le déterminable dans la synthèse originale de son style. Sa réputation s'étendit vite au-delà des mers.

Le roi Jean II de Portugal le demanda à Laurent de Médicis.

Vasari nous dit qu'il exécuta à Coïmbre, au couvent de Saint-Marc, des travaux de sculpture et d'Architecture, dont jusqu'ici les érudits n'ont pu trouver trace,. »

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