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André Vésale (1514-1564) André Vésale, Bruxellois de vieille souche médicale et brabançonne, naquit à Louvain en1514.

Publié le 22/05/2020

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VÉSALE André. Anatomiste flamand écrivant en latin. Né à Bruxelles le 31 décembre 1514, mort dans l’île de Zante (Grèce) le 15 octobre 1564. Tous les membres de sa famille se consacraient à la médecine depuis des générations. Il fit ses études classiques à l’Université de Louvain et, s’y distinguant par d’extraordinaires dons pour la physique, devint très vite supérieur a ses maîtres et aurait pu, à dix-huit ans, tenir tête aux plus grands physiciens de son temps. Il se rendit ensuite à Montpellier pour y entreprendre des études de médecine qu’il poursuivit à Paris et à Bâle où il obtint son titre de docteur, en 1537. Il fut nommé professeur à la chaire d’anatomie de Padoue en 1539, à celle de Bologne en 1543 et à celle de Bâle en 1546. Son premier ouvrage, un commentaire du neuvième livre de Rhazès, parut à Louvain en 1537. Pour illustrer son enseignement, il fît graver en 1538 six belles planches anatomiques — trois pour le squelette, trois pour les artères, les nerfs et les viscères — qui eurent un immense succès et contribuèrent à le faire connaître à travers l’Europe. La parution, en 1543, de sa Fabrique du corps humain, son œuvre capitale et l’un des ouvrages essentiels de l’histoire de la médecine, le rendit célèbre. Ce livre opérait une véritable révolution dans la science anatomique, et l’on peut affirmer qu’aucun autre ouvrage n’a, en soi-même, été à la source de pareils progrès. Les grands professeurs de l’époque accueillirent fort mal ce livre qui réduisait à presque rien la valeur de leur enseignement. Ils ne ménagèrent à Vésale ni les attaques, ni les calomnies, mais elles ne firent qu’accélérer la diffusion de son œuvre. Entre-temps, Vésale fut nommé premier médecin de Charles Quint, et il continua d’occuper ce poste auprès de Philippe II. Il vivait en paix à la cour de Madrid lorsqu’on l’accusa d’avoir disséqué un homme vivant. Déféré devant l’inquisition, il fut condamné à mort et Philippe Il eut beaucoup de mal à faire commuer cette peine en un pèlerinage à Jérusalem. Vésale se trouvait dans cette dernière ville lorsque l’atteignit l’offre du Sénat de Venise d occuper la chaire d’anatomie. Il accepta, mais en cours de route une tempête jeta son bateau sur l'île de Zante et il y mourut d’extrême fatigue ou peut-être de faim.

« André Vésale 1514-1564 André Vésale, Bruxellois de vieille souche médicale et brabançonne, naquit à Louvain en 1514.

Sa mère Élisabeth Crable et ses nombreux enfants y entretenaient un foyer idéal où travail et science étaient à l'honneur sous l' œ il averti du père : mille traits témoignent des encouragements en faveur de tout effort louable.

L'enfant, passionné pour l'anatomie, disséquait tout animal venu sous yeux : les rats, les souris du grenier, les chats tombés des gouttières, les taupes du jardin, les pièces informes acquises chez les tripiers voisins. Cette direction spéciale de son activité ne l'empêchait pas de suivre avec le plus grand fruit ses études classiques, puisque dès son entrée à l'Université de Louvain, c'est à lui que l'éditeur Haldinus Junta s'adresse pour la correction des épreuves grecques et latines des œ uvres de Galien.

Il cultive en même temps les mathématiques au point de devenir l'ami de Gemma de Groningen, avec qui nous le rencontrerons un jour volant au gibet de Louvain un squelette humain tout entier. Nous n'avons aucune preuve du séjour de Vésale à Montpellier, mais nous savons qu'en 1532 il se trouve à Paris où François Ier illustrait de maîtres fameux la Faculté de médecine. Dubois-Sylvius y occupe la chaire d'anatomie ; et si les leçons de ce dernier ne sont que le commentaire de Galien qui a basé son étude des muscles et viscères humains sur ceux du singe, l'adolescent visiteur de gibets devait être profondément déconcerté, et ici se placent naturellement ses visites à Montfaucon et au cimetière des Innocents où ses protestations, les pièces à la main, l'associeront publiquement aux travaux de Gonthier d'Andernach à l'Université.

Il vient d'avoir dix-huit ans.

Il rentre alors à Louvain où Jacques Armentarius le charge des démonstrations anatomiques sur cadavre humain, comme il appert de sa propre affirmation au chapitre 59 livre I de la Fabrica. Mais le peu de compréhension qu'il y rencontre et la pénurie de cadavres le poussent vers l'Italie.

Il y parvient en 1537 et le 5 décembre il y conquiert le bonnet carré en présence de vingt-deux docteurs.

Immédiatement, une chaire lui est offerte par le Sénat de Venise.

Cette fois, Vésale est dans son élément : il dissèque le cadavre humain devant un auditoire si nombreux que, souvent, le manque d'air l'oblige à interrompre son cours.

Il visite en triomphateur toutes les universités du Nord italien et s'arrête enfin à Pise, où Cosme de Médicis le retient par la promesse de lui livrer autant de cadavres qu'il en demandera. Mais dès ce moment, Vésale a fait palper les erreurs des anciens maîtres et que les professeurs de ce jour, par paresse ou négligence, répètent emphatiquement du haut de leur chaire Le moment est propice pour lancer un ballon d'essai.

Et ce fut sur le marché de la science l'apparition des Tabulæ anatomicæ sex, éditées par Vitalis.

Le succès fut immense et Vésale monta à l'apogée de sa gloire.

L'heure était venue de livrer au monde son grand œ uvre : humani corporis fabrica libri septem. Il en confie le manuscrit au philologue imprimeur Oporinus à Bâle.

Aux fins d'en revoir lui-même les épreuves et de surveiller l'exécution des planches, il se trouve lui-même dans cette ville le 12 mai 1543 un mois avant la sortie des presses.. »

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