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André, Hercule de Fleury1653-1743Né à Lodève en 1653 il est le fils d'un receveur général des décimes.

Publié le 23/05/2020

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« André, Hercule de Fleury 1653-1743 Né à Lodève en 1653 il est le fils d'un receveur général des décimes.

Il fait ses études au collège de Clermont puis au collège d'Harcourt.

Aumônier de la reine Marie-Thérèse en 1679, et du roi en 1683, après la mort de celle-ci.

En 1698, il est nommé Evêque de Fréjus.

Par son testament, le roi Louis XIV l'avait désigné pour être le précepteur de son arrière-petit-fils Louis XV.

Il entre au Conseil d'État en 1715.

Après la mort du Régent, il laisse gouverner le duc de Bourbon, puis obtient sa disgrâce en 1726.

Il prend alors les rênes du pouvoir, fait supprimer la fonction de premier ministre et se contente du titre de ministre d'État.

La même année, il reçoit le chapeau de cardinal.

A l'intérieur, avec Le Peletier des Forts et Orry, il développe la prospérité par la fixité de la monnaie, par l'extension du réseau routier, pour lequel est créée la corvée royale en 1738 et instituée l'École des Ponts et Chaussées ; par le développement des manufactures et le progrès du commerce.

La marine marchande est considérablement augmentée.

Il lutte avec une particulière opiniâtreté contre les jansénistes. Fleury manifeste des qualités d'homme d'État, beaucoup de clairvoyance et de prudence qui lui font mener en Europe une politique habile, mais sans véritable prestige, dont les deux données essentielles sont le rapprochement avec l'Autriche et le maintien de la paix.

L'entente anglaise est d'abord le principe de sa politique.

Il lui reste fidèle jusqu'en 1731 et lui sacrifie les ambitions de l'Espagne et de l'Autriche.

Mais à la suite du retournement diplomatique opéré par le ministre anglais Robert Walpole qui reconnaît la Pragmatique Sanction (acte par lequel les États de la maison d'Autriche reconnaissaient pour souveraine Marie-Thérèse, fille de l'empereur Charles VI) Fleury fait un lent revirement.

Son désir est de se rapprocher de l'Autriche et en cela il suit le souhait exprimé par Louis XIV au moment des traités d'Utrecht. Néanmoins, il doit faire contre l'Autriche la guerre de Succession de Pologne.

Dans le traité de Vienne de 1738, une partie de sa politique trouve sa réalisation : contre la reconnaissance de la Pragmatique Sanction la France acquiert la Lorraine qui doit lui revenir à la mort de Stanislas Leszczynski.

Dans la même période grâce à l'ambassadeur Villeneuve, le prestige de la politique française s'établit à Constantinople.

La mort de l'empereur Charles VI en 1740 marque l'effondrement de la politique de Fleury.

Un parti belliciste soutenu par le maréchal de Belle-Isle réclame la guerre avec l'Autriche et l'obtient, malgré les engagements pris en 1738 pour assurer la succession à Marie-Thérèse.

Fleury meurt le 29 janvier 1743 âgé de près de quatre-vingt-dix ans, sans avoir quitté la place qu'il occupait.. »

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