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Analyse linéaire une passante Baudelaire

Publié le 26/06/2021

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« A une passante , Baudelaire Introduction : Baudelaire, auteur maudit du XIX siècle encore influencé par le Romantisme, le Parnasse mais aussi influencé par le symbolisme écrit les fleurs du mal en 1857.

Il est condamné pour « outrage à la morale publique » car il avait en effet un objectif novateur : atteindre la beauté poétique même par le biais du mal.

Dans ce recueil, il consacre 18 poèmes à la ville de Paris qu’il regroupe dans la section : « Tableaux parisiens ».

Tout d’abord, le poète est fasciné par Paris, source d’inspiration infinie.

Néanmoins, cette grande ville finit par le renvoyer à sa solitude et au spleen.

A une Passante s’inscrit dans la mise en scène de la modernité urbaine chère à l’auteur.

Dans ce sonnet, le poète reprend un topos : celui de la rencontre amoureuse. Néanmoins, il renouvelle ce motif littéraire en l’inscrivant au cœur de la ville de Paris, bruyante, agressive, gagnée par la rapidité.

Ainsi, cette femme, croisée dans la rue, pourrait offrir le bonheur tant recherché par Baudelaire.

Mais elle disparaît aussi vite qu’elle est apparue et laisse l’auteur en proie avec son désespoir.

Problématique : En quoi ce poème renouvelle-t-il le topos de la rencontre amoureuse ? Mouvement 1 : apparition de la passante Mouvement 2 : La fascination du poète Mouvement 3 : Un amour impossible L’apparition de la passante (v 1 à 5) Vers 1 : Allitération en [ r ] –> montre l’agressivité de la rue Assonnance en [ u ] --> strisent, grave = aspect désagréable et atmosphère sonore agressive de la rue Hiatus « rue assourdissante » « moi hurlait » -- > impression de dyharmonie Personnification de la rue « hurlait » --> caractère agressif Adjectif long « assourdissante » gonfle la rue + fait d’elle un personnage donne de l’impotance « autour de moi » --> poète au centre de la phrase : englouti, enfermé par la rue La rue : Monstre moderne 1 seule phrase courte pour un vers --> densité de la rue Vers 2 : Enumération --> effet de mise en attente : l’arrivé de la femme est retardé par un vers entier Rythme croissant : souligne sa démarche/progression vers le poète Métonie, voir allégorie de la beauté « douleur majestueuse » « grand deuil » : (pour baudelaire la tristesse accompagne la beauté.) Hypallage : l’adjectif longue désigne la rue et la pas femme --> met en scène le déplacement du regard, le mouvement Oxymore « douleur majestueuse » Chiasme --> contraste mot de tristesse et mot mélioratif = beauté baudelairien. »

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